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Investir dans l'immobilier (ou autre) et consommer sans recourir au prêt à intérêt

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Investir dans l

La déconfiture du système bancaire et boursier actuel (affaire Société générale – Jérôme Kerviel, en France, chute des bourses mondiales) n’est pas tant le symptome d’une économie qui va mal que la mise au jour de quelque chose de « pourri », comme l’écrivait la semaine dernière un journaliste du Times ou Pierre Laurent (L’Humanité) dans son édito du 25 janvier.

Il aura fallu quand même, en France, que se produise « le casse du siècle » et aux Etats-Unis la crise des subprimes pour que l’on se réveille et que l’on se penche un peu plus sur le malade.

Les choses vont si mal que même le très-libéral Edouard Balladur en vient à critiquer les « dérives du libéralisme« . Pour autant, il existe des solutions qui ne sont pas basées sur le système injuste du crédit usuraire.

Anas Ahmed Lala nous aimablement autorisé à publier un extrait de son article intitulé « Qu’est-ce que l’intérêt (« ribâ ») ? Pourquoi l’islam l’a-t-il interdit ?« .

Il s’agit plus précisément de la partie consacrée aux solutions (deux dans ce texte) qui pourraient permettre l’achat d’un bien, d’une maison par exemple, sans recourir au prêt bancaire à intérêt : la murâbaha et la mudhâraba.

La murâbaha

Aternative au prêt à intérêt destiné à la consommation. Dans le cas classique où l’organisme de crédit accorde un prêt à intérêt à son client pour que celui-ci achète une voiture, le client prend possession de la somme prêtée et la dépense pour acheter ce dont il a besoin. Puis il rembourse au fur et à mesure la somme qu’il a empruntée plus les intérêts. Si la voiture coûte 10 000 € et que le client a pu bénéficier d’un prêt de ce montant, il remboursera par exemple 15 000 € sur cinq ans.
Dans le cas de la murâbaha, le client adresse une demande à l’organisme de crédit concernant la voiture qu’il désire acheter. Si l’organisme accepte sa demande, il considère celle-ci comme étant une promesse d’achat de la part de son client, il achète la voiture en son nom propre puis la revend au client avec un bénéfice, le tout étant payable par échéances.

On pourrait dire : « Le résultat est le même : ici aussi, pour une voiture que l’organisme achètera au prix de 10 000 €, le client la paiera 15 000 € sur cinq ans. » Mais en fait non, il y a des différences.

1) Dans le cas de la murâbaha, si la marchandise livrée ne correspond pas aux caractéristiques énoncées, alors ce sera l’organisme de crédit qui fera les démarches pour que le fournisseur reprenne son bien.
2) De même, si la marchandise connaît des problèmes d’acheminement, ce sera cet organisme qui se chargera de relancer le fournisseur ou le transporteur.
3) Et si cet organisme a déjà pris possession de cette marchandise et que celle-ci a été détruite par un incendie avant qu’elle le remette à son client, la destruction se fera aux dépens de l’organisme.
4) Enfin, en cas de retard dans le paiement du prix convenu par son client, cet organisme ne pourra pas majorer ses échéances d’indemnités.

Quatres points qui font la différence entre le recours à la murâbaha et le recours au prêt à intérêt ; quatre points qui découlent tous de la même différence de forme juridique entre les deux transactions : dans la murâbaha, c’est l’organisme de crédit qui achète la marchandise en son nom, et toutes les règles concernant l’acheteur s’appliquent à lui. Aussi, entre le moment où l’organisme a acheté puis a réceptionné la marchandise et le moment où le client en prend possession après l’avoir achetée, l’organisme est entièrement responsable de cette marchandise.

En 1983, un organisme de crédit islamique du Qatar, pratiquant la murâbaha, avait, sur la demande son client (une entreprise qatariote vendant des meubles), acheté un conteneur de meubles en Allemagne. Le navire sur lequel ce conteneur était acheminé appartenait à une compagnie d’armement grecque, et celle-ci fit faillite alors que le navire faisait escale en Egypte. Ce fut l’organisme de crédit – et non le client – qui dut entreprendre toutes les démarches concernant le conteneur. La même entreprise qatariote avait commandé d’autres meubles, qui se trouvaient sur le même navire, mais avait acheté ceux-là en ayant recours à un emprunt à intérêt classique, conclu chez une banque. Eh bien concernant le conteneur où se trouvaient ces meubles, l’entreprise dut se débrouiller elle-même, et la banque ne voulut rien savoir : elle s’en tenait aux échéances prévues pour son remboursement (pour plus de détails, lire Bay’ al-murâbaha lil-amr bi-sh-shirâ kamâ tujrîhi-l-masârif al-islâmiyya, al-Qardhâwî).

La mudhâraba

Alternative au prêt à intérêt destiné à l’investissement. Cette solution aussi permet à l’épargnant, détenteur de capitaux, d’investir, et à celui qui veut travailler de bénéficier de capitaux. Mais, contrairement au prêt à intérêt, ici celui qui apporte le capital partage les profits et les risques avec celui qui va travailler ; par exemple : « 60% des bénéfices iront au bailleur de fonds, 40% iront au propriétaire de l’entreprise ».

Imaginez par exemple que l’épargnant investisse 5000 € dans une société qu’il monte avec le travailleur et qui est destinée à vendre des vêtements en porte à porte. L’accord prévoit que 60% des bénéfices et des pertes seront pour l’épargnant, et 40% pour celui qui fournit le travail. 3700 € sont investis dans une voiture, 800 € dans les vêtements à vendre, et 500 € restent dans la caisse pour les besoins divers. Le travailleur réussit à vendre les vêtements à 1800 €. 800 €, qui correspondent à la somme dépensée pour l’achat des vêtements, sont remis dans le capital initial ; le bénéfice, qui s’élève à 1000 €, est partagé à hauteur de 600 € pour l’épargnant et 400 € pour celui qui a fourni le travail.

Imaginez maintenant que les vêtements achetés (contre la somme de 800 €) ne se vendent pas ; il faut bien en prendre conscience : on a fait une mauvaise affaire. Imaginez alors que ces vêtements soient cédés sur un marché aux fripes pour 400 € et qu’il y ait donc eu une perte de 400 €. Alors, si les bénéfices n’avaient pas encore été partagés, cette perte sera décomptée des bénéfices. Sinon elle sera décomptée du capital. Le risque de perte s’applique donc aussi bien à la force productive du capital qu’à la force productive de l’effort intellectuel et physique de celui qui travaille.

Source : Qu’est-ce que l’intérêt (« ribâ ») ? Pourquoi l’islam l’a-t-il interdit ?

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1 COMMENTAIRE

  1. as-salâmu ‘alaykum,

    J’ai contacté la Noor Islamic Bank de Dubaï (http://www.noorbank.com/) pour leur demander s’il envisageait de s’implanter en France et ils m’ont répondu.
    Pour ceux qui ne parlent pas anglais et pour ne pas vous donner une traduction littérale ils répondent en gros qu’ils vont bientôt être présents à travers le monde et qu’ils transmettent ma demande au service concerné.
    Peut-être que s’ils sentent un réel engouement de la part des consommateurs ils étudieront sérieusement une implantation en France.
    Voici leur réponse:
    « Dear Mr. ****,

    Thank you for visiting our website and for your feedback.
    Noor Islamic will soon be global. I have pass on your email to the concern department.

    Regards,

    Noor Islamic Bank »
    Sur un sujet aussi important j’invite les musulmans à contacter le maximum de banques françaises ou étrangères pour leur demander commercialiser des produits financiers islamiques.
    Heureusement que j’ai acheté mon appartement cash il y a quelques années avant la flambée de l’immobilier car sinon je serai encore locataire à l’heure actuelle mais combien n’ont pas cette chance et devront rester locataires toute leur vie à cause du système usurier?
    S’il y avait une banque islamique en France j’aurai contracté un emprunt afin de créer des activités économiques, des richesses et des emplois pour le plus grand bien de la oumma islamiya mais à cause de cette injustice qui fait que les musulmans n’ont pas le droit à un service bancaire en France j’ai du abandonner pas mal de projets.

  2. as-salâmu ‘alaykum Al-Kanz,

    Je n’ai pas à proprement parler de liste de banques islamiques j’ai tapé « banque islamique » et « islamic bank » dans un moteur de recherches et j’ai été sur leurs sites pour les contacter mais si vous voulez on peut en établir une.

  3. As-Salam aleikum,
    C’est très interessant car jusqu’à présent je ne comprenais pas comment une banque pouvait prêter sans faire de bénéfice (une banque reste un commerce). Jazakum Allah pour toutes ces précisions!
    En parlant de Dubai, une chose que je n’ai jamais compris. Ils font beaucoup de concours là-bas pour gagner des voitures, appartements, etc…mais tous les bulletins de participations sont payants! Hors j’ai toujours entendu dre que la limite entre un jeu halal et haram était justement la notion de gratuité dans la participation au dit concours.
    Comment pouvez-vous expliquer qu’ils fassent payer? Cela ne rend il pas le concours haram pour le coup?

  4. As-Salam aleikum Daoud,

    Les Emirats Arabes Unis ne sont pas un état islamique au sens strict du terme. On trouve par exemple du porc et de l’alcool dans les restaurants ou les supermarchés.
    Sans vouloi entrer dans des considérations juridiques complexes il faut différencier les Etats dont l’Islam est le source principale de la législation et ceux dont l’Islam est la source unique de législation. Mais même parmi ces derniers qui sont en théorie censés appliquer la Shari’ah en totalité il y a des manquements.
    Concernant les jeux de hasard Al-Kanz vous a déjà donné un avis sur la question et je puis qu’approuver le fait que cela soit interdit.

  5. as-salâmu ‘alaykum Al-Kanz,

    Ca n’a peut-être pas grand chose à voir avec le sujet mais est-ce que vous pourriez me fournir le nom d’ouvrages de référence dans le domaine de la langue arabe s’il vous plaît? Par exemple des dictionnaires classiques (définitions), dictionnaire de synonymes, étymologiques, etc…
    Merci de votre aide.

  6. salam aleykoum boss,vous avez dis « si vous voulez on peut en établir une » de quoi vous parlez d’établir une banque islamique en France ? la demande est trés forte certes mais ce n’est pas compliqué d’en établir une comme vous dites d’aprés vous ? je suis curieuse de savoir,je suis membre d’une association et je m’interesse de trés prés à la question du crédit et micro-crédit sans riba….

  7. as-salâmu ‘alayku

    Jihane, on n’ouvre pas une banque comme on crée une entreprise. C’est extrêmement lourd. Boss parlait d’une liste de banques à contacter.
    Tout n’est qu’intérêt réciproque. N’importe quel établissement offrira des services sans rîba le jour où la demande sera effective et réelle à ses yeux.

    Votre association porte sur ces questions ? (AIDIMM ?)

  8. as-salâmu ‘alaykum jihane,

    Comme l’écrit plus haut Al-Kanz j’évoquais l’établissement d’une liste et non pas d’une banque islamique.
    Pour m’être renseigné sur le sujet , la création d’une banque nécessite des ressources humaines, matérielles et financières très importantes.
    Mais votre intervention m’interpelle. Etant donné que les association de crédit ( qui n’ont de micro que le nom) sont autorisées pourquoi ne pas envisager de créer une association de ce type permettant des financement conformes à la Shari’ah? Une sorte d’ADIE mais halal.

  9. Wa aleykoum salam wr wb c bien de ca dont ja parlais akhi boss,et c’est dans notre but de aire comme adie,sobhannallah j’en ai parlé a mon mari car dans ma ville (vaux en velin) c ce kon ma proposé et jme suis dis pk pas reprendre l’idée mais sans ribaa inchallah ?
    Mais comment faire pour avoir assez d’argent pour pouvoir prêter aux mususlmans justement ? j’ai contacté l’aidimm et ils m’ont proposé de developé une sci ou cigales pour avoir des bénéfices ? qu’en pensez vous boss ?

  10. as-salâmu ‘alaykum

    Jihane, merci de ne pas écrire en SMS.
    Pour la cigale, il existe différents sites intéressants de cigales existantes.

  11. as-salâmu ‘alaykum jihane,

    Voici le site de la fédération des cigales :
    http://www.cigales.asso.fr/
    Franchement ils ont très peu de moyens et ils arrivent quand même à financer quelques projets.
    Je vous conseille de ne pas créer d’entreprise mais une association à but non lucratif. Vous échapperez à beaucoup de contraintes administratives et fiscales de cette façon (ce n’est pas Al-Kanz qui me contredira).
    Si vous faîtes des bénéfices ces derniers seront réinvestis dans l’association et seviront à financer d’autres projets ou à augmenter le montant des prêts. Le plus important est de créer une structure viable qui permette de créer des emplois (pour vous par exemple si vous n’en avez pas) et d’aider les autres à mon sens.
    Concernant les financements vous pouvez essayer de contacter le Muslim Business Club dont voici le lien: http://www.muslimbc.com/home.php?
    Je me suis renseigné sur l’ADIE et voici ce qu’ils ont comme partenaires vous pourriez peut-être essayé de les contacter ou d’en trouver du même type :
     » – Les banques : Caisses d’Epargne, Crédit Mutuel, Crédit Municipal, Banques populaires, Caisse des Dépôts et Consignations…
    – Les réseaux locaux d’aide à la création d’entreprise : Chambre de Commerce et d’Industrie, Chambres de Métiers, Boutiques de gestion…
    – Les réseaux locaux d’aide sociale : services sociaux de l’Etat et des collectivités locales, les associations caritatives, les associations de quartier »
    Je vous conseillerai également d’entre en contact avec les ambassades de certains pays et de contacter la Banque Islamique du Développement :
    http://www.isdb.org/irj/portal/anonymous
    Et puis vous pouvez faire appel à la générosité des citoyens par le biais d’un appel aux dons.

  12. as-salâmu ‘alaykum,

    J’oubliais de précise que malheureusement pour certains individus le mot « islamique » exerce une fonction de repoussoir donc au lieu d’évoquer la finance islamique préférez des expressions moins connotées religieusement telles que « finance éthique' » ou « finance équitable ».

  13. salam aleykum merci beaucoup pour tous ces liens qui ont l’air ma foi interessants mais je ne comprends pas l’anglais malheuresement…
    donc pour l’adie,je ne pense pas pouvoir travailler en partenariat,car ces banques la justement utilisent et se servent de l’interêt,il faudrait qu’on soit un peu plus indépendant nous autres muulmans !! il serait temps quoi….
    désolée al khanz pour l’ecriture sms,je n’aime pas non plus mais parfois je fatigue…lol
    Merci encore akhi boss
    salam aleykum

  14. salam aleykum merci pour le site du Muslim bisness club,je leur ai écris en anglais,j’espere avoir une réponse rapidement,je vais voir ce qu’il me propose,si nous les musulmans de france on les interesse un peu…
    c’est avec notre association qui est justement à but non lucratif que l’on souhaite developpé ce projet,nous sommes ouvert à toutes idée judicieuse qui peut faire avancer la communauté musulmane inchallah…
    voiçi l’adresse mail de l’association :
    a-m-s-f@hotmail.fr
    et un site est entrain de se onstruire inchalah,je vous donnerais le lien dès qu’il sera construit inchallah !!!
    Baraka Allh oufikoum pour avoir pris le temps de répondre et Merci beaucoup boss pour tes liens interessants,qu’Allah vous en récompense bon vendredi a+

  15. salam aleykum pour répondre à al khanz je suis en contact avec l’AIDIMM oui…ils m’ont dis de regrouper des personnes interessés par le projet de capital-risque et ils déplaceraient dans la région lyonnaise pour faire un séminaire s’il le faut.

  16. C’est ce qui s’appelle vouloir cacher le soleil avec un tamis… La politique de l’autruche est une politique courante chez les musulmans comme le dit si bien le proverbe « au pays des aveugles les borgnes sont rois ». Mais si cette procédure permet à certains de vivre heureux, en faisant du crédit avec intérêts de façon détournée pourquoi pas… Je vous rappelle que prêter de l’argent à longs termes sans tenir compte ne serait ce que de l’inflation galopante est une escroquerie envers…le prêteur…

  17. wa aleykum salam ca s’appelle : Association Muslims Solidarité le Figuier,mais on va inchallah peut être enlever le figuier,et laissez seulement Muslims solidarité por faire plus court et précis.
    si vous êtes interessé inchallah on peut travailler ensemble à distance ?

  18. as-salâmu ‘alaykum Jihane,

    Le problème avec le nom de l’association comme je l’ai déjà expliqué c’est qu’elle va rebuter certains partenaires potentiels.
    Par exemple si vous solliciter les chambres de commerce et d’industrie, l’unedic, l’anpe, les mairies, les conseils généraux, etc… ils ne voudront pas s’associer au projet car ils vont rétorquer avec hypocrisie que ce n’est pas une association « laïque » (par contre ça ne les dérange pas de financer la croix rouge ou le secours catholique)
    Il faut davantage insister sur la mission d’insertion et l’aspect éthique du projet.

  19. as-salâmu ‘alaykum,

    Hakim vous pourriez au moins adresser vos salutations lorsque vous rédigez un message. Simple question de politesse.
    Quant à vos critiques gratuites sur l’ensemble des musulmans (vous n’avez pas isolé un groupe en évoquant « certains musulmans » ou en écrivant « des musulmans ») elle ne font que refléter votre islamophobie.
    Je vous cite :

    « si cette procédure permet à certains de vivre heureux, en faisant du crédit avec intérêts de façon détournée pourquoi pas »

    Où avez vous lu dans l’article ou dans les commentaires quoi que ce soit qui puisse confirmer vos propos. A t-on évoqué des montages financiers destinés à donner une apparence islamique à des produits requérant l’usure? Non, bien sûr mais votre esprit pervers a fait le travail de lui même.

    « Je vous rappelle que prêter de l’argent à longs termes sans tenir compte ne serait ce que de l’inflation galopante est une escroquerie envers…le prêteur… »

    Qui a évoqué le fait de ne pas tenir compte de l’inflation? Encore de la propagande.
    Il revient au prêteur d’estimer lui-même les risques qui pèsent sur lui et de fixer ses prix en fonction de cela. Quant à parler d’inflation galopante je crois que vous confondez notre pays avec le Zimbabwe.
    Dans tout commerce il y a un risque et le vendeur en tient compte dans la fixation de son prix de vente c’est aussi simple que cela.
    Par exemple dans le domaine du pétrole lorsque vous passez un ordre d’achat la livraison s’effectue dans un délai de 1 à 2 mois en général. Rien ne vous garantit qu’il n’y aura pas un retournement des cours entre temps et que vous ne pourrez pas revendre vos barils au prix où vous les avez achetés.
    La finance islamique est une finance éthique dans le sens où il existe un partage des risques. Tandis que dans la finance usuraire le risque est porté uniquement sur l’emprunteur et le prêteur est toujours en position de force.

  20. wa aleykum salam,c’est vai ce que vous dites,on nous as déja fais la remarque,moi je veux bien enlever le nom « muslims » à contre-coeur bien sûr si cela peut ouvrir d’autres portes,mais mon mari ne veut pas donc tant pis,on va le garder pour l’instant mais j’avais complètement oublié que c’est un inconvénient face à l’hypocrisie de certains cmme vous dites…à nous d’âtre plus intelligent et plus solidaires non ?
    et Hakim,tu pourrais au moins saluer,c’est la moindre des politesses soubhanallah…et tu ne cites aucune source de tes soi-disons interdits,moi je ne crois que quand y’a preuve iréfutable du saint coran et de la sounna mon frére,un avis quelconque ne me suffit pas.
    salam aleykum

  21. as-salâmu ‘alaykum

    Veillons à échange sur un ton courtois. Hakim a émis des réserves, certes sur un ton qu’on aurait voulu plus amène, mais il n’est pas utile de répondre sur le même ton. Il n’a vraisemblablement pas saisi toutes les nuances de la finance islamique. Il suffit d’expliquer les choses sereinement.

    Je n’ai pas envie de supprimer la possibilité de poster des commentaires. Donc merci à chacun de faire un effort.

  22. Assalâmou alaykoum wa rahmatoullâhi ta’alâ wa barakâtouhou,

    Baraka Allâhoufikoum Boss et jihane pour cet échange fructueux.

    Wa salâm.

  23. Salamu Alaykum,

    Ce qui me dérange dans ce système c’est que je ne vois pas la base juridique en Islam qui nous permettrait de pratiquer la Mourabaha ou Musharaka. Les fatwas que j’ai lu me confirme que ce système est une ruse envers Allah et rien d’autre. Comprenez mon commentaire je ne veux en aucun cas polémiquer ou juger qui que ce soit je me dis juste que vous avez peut être d’autres textes qui me prouveraient le contraire voici le lien à ma disposition http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=10052

    Barakallahufik

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