Capture d’écran du site Liberation.fr
Le 31 mars dernier, Saïd Bourarach, vigile à Bobigny (Seine-Saint-Denis), a été assassiné. Poursuivi par un groupe de six individus, il a été retrouvé mort, noyé. Aujourd’hui, Libération indique dans un article que « le principal suspect affiche […] un sionisme virulent ». Alors que tous les témoignages indiquaient qu’il s’agissait d’un meurtre islamophobe, les institutions musulmanes dites « représentatives » ont choisi de se taire.
Interrogé par un journaliste, le CFCM a indiqué, en off, qu’il « ne voulait pas se positionner sur l’affaire de Saïd Bourarach ». Quelques semaines plus tard, ce même CFCM publiait un communiqué pour condamner fermement les agressions – évidemment odieuses et inacceptables – de deux juifs. Même pour le CFCM, un musulman mort vaut moins qu’un juif agressé par des voyous. Là où chacun s’attendait à une posture même symbolique, on découvre une dramatique concurrence victimaire où la vie d’un homme, s’il est musulman, ne vaut même pas déclaration.
Tout est dit. Il n’y a plus rien à ajouter.
Du neuf : http://www.liberation.fr/societe/0101643197-droit-de-reponse-de-dan-l