Extraits d’un article paru ce week-end à propos de la « fête du sacrifice » prévue aux alentours du 20 décembre 2007. Ramadan n’a pas commencé et déjà les autorités s’inquiètent… du manque à gagner.
Pas assez de moutons pour la fête du sacrifice
La maladie de la langue bleue a eu des retombées sur le cheptel ovin qui est limité actuellement entre 115.000 et 120.000 têtes, ce qui constitue un niveau dramatiquement bas. […]Des experts européens estiment qu’une pénurie menace. A l’occasion de la fête du sacrifice, 10.000 à 12.000 mouton seront vendus en Belgique.
Grosso modo, un mouton coûte 200 euros (plus en Ile-de-France, moins en province). En un jour, c’est donc, selon ces estimations, 200 000 à 240 000 euros (plus les frais annexes) que débourseront les musulmans de Belgique. De quoi amener les autorités à satisfaire la demande et à aller en Afrique chercher des moutons.
Peut-être donc une bonne nouvelle pour les pays africains, si tant est que cela profite à l’économie et aux plus démunis et non à quelques-uns.
En cas de pénurie, il serait possible d’importer des moutons du Sénégal ou du Mali, deux pays africains confrontés à un surplus au niveau des élevages ovins.
Si on pense déjà à importer, ce n’est certainement pas pour que les musulmans aient leurs steacks dans leur assiette le jour de l’aïd. Le marché est décidément bien juteux.
Source : RTL Belgique
salam alikoum,
je suis de Lyon et je peux vous dire que j’achète mon mouton par l’intermediaire d’une société tenue par des frères qui vendent et livrent le mouton à domicile. c’est vraiment top