L’électronarcose est un procédé qui consiste à étourdir l’animal et en quelque sorte à l’anesthésier au moyen du courant électrique. On pose des pinces sur la tête de l’animal afin que le cerveau de l’animal soit traverser par un courant électrique d’un certain voltage et pendant une durée déterminée. Les musulmans, comme les juifs, s’opposent à ce procédé car l’électronarcose provoque parfois la mort de l’animal avant le sacrifice, ce qui rend de fait l’animal impropre à la consommation.
Les ministères de l’agriculture et de l’intérieur ont organisé une réunion de concertation en vue de préparer la fête de l’Aïd el Kebir 2007.
Participent à cette concertation l’ensemble des communautés musulmanes, les fédérations du secteur de l’abattage, l’Oeuvre d’assistance aux bêtes d’abattoir (OABA) et les administrations concernées. L’Aïd 2006 a été marqué, en raison du calendrier, par un nombre d’abattages réduit.
Il est à déplorer en revanche une augmentation des agréments d’abattoirs dérogatoires (ces derniers n’ayant de temporaires que le nom) dans lesquels de graves irrégularités sanitaires ont été observées. Les abattages clandestins sont également en hausse (peu de contrôles).
Concernant les modalités d’abattage, il est à souligner une ferme mise au point de plusieurs représentants musulmans (CRCM en particulier), interdisant à quiconque de se prévaloir d’un quelconque accord ou désir de la communauté musulmane d’abattage avec étourdissement préalable.
La pression de certaines directions des services vétérinaires (DSV), malgré leur devoir de réserve, semble se développer localement pour imposer l’électronarcose.
Pour l’année 2007, la date probable de la fête de l’Aïd el Kebir est le jeudi 20 décembre 2007.
Source: FNIGV via CFCM.tv
Je comprend le point de vue religieux musulman et juif , mais égorger des animaux a vif sans anesthesie c’est cruel et violent, la science a démontrer recement que les betes souffrait exactement comme nous, c’est la question animale qui ma detourner de la religion, on ne peut cautionner cela.
La solution serait d’arreter de manger de la viande et preferer le poisson et les oeufs, excellent pour la santé je vous recommande.
Hello Salim puisque tu préfères plus suivre la science que faire confiance à Celui qui t’a crée, j’aimerais porter à ton attention qu’
Une récente étude à l’Université d’Hanovre en Allemagne le professeur Schultz et Dr. Hazim ont utilisé un électroencéphalogramme (EEG) et un électrocardiogramme (ECG) pour comparer la souffrance causée par l’abattage rituel et la méthode occidentale par étourdissement.
Et selon les deux scientifiques la méthode Halaal ne provoque aucun changement dans l’EEG dans les 3 premières minutes après avoir égorger l’animal selon le rite islamique. Les trois minutes suivantes affichent une condition similaire à un long sommeil, suivi d’un niveau zéro. Le coeur continue de battre et le sang continue à sortir du corps par réflexe de convulsion.
L’abattage islamique fût ainsi classifié comme humain et hygiénique.
Quant à la méthode occidentale par électrocution, l’EEG montre des signes de sévères douleurs. Le coeur s’arrête de battre et retient trop de sang dans le corps.
Les auteurs classifièrent donc la méthode occidentale comme inhumaine et non hygiénique pour le consommateur car trop de sang reste enfoui en l’animal
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1) voici la source en anglais: http://www.ourfood.com/Physiology.html#SECTION0025001210000000000000
2) Tu devrais lire cet article, l’islam n’autorise pas de faire sourffir l’animal sans but réel: http://www.maison-islam.com/article.php?id=216
Assalamou’alaikoum,
Salim, le poisson, tu crois qu’il ne souffre pas quant il agonise une fois sorti de l’eau?
Et la poule, crois-tu que cela lui soit agréable de pondre l’oeuf?
Wa salamou’alaikoum
et qui dira la souffrance de la carotte quand on l’épluche ?
Pour mémoire, extrait d’une fatwa rendue le 18 décembre 1978 par la Commission de fatwa égyptienne, sur l’électronarcose de l’animal avant sa saignée :
« Si l’électronarcose ou l’anesthésie de l’animal avant de le saigner a pour objectif de réduire sa résistance sans provoquer sa mort, il est permis d’y recourir.
Le Messager de Dieu (Mahomet) dit : « Dieu a prescrit la bonté en toute chose. Si vous tuez, faites-le avec bonté, et si vous saignez un animal, faites-le avec bonté ».
Par conséquent, si l’électronarcose de l’animal ou tout autre procédé d’anesthésie aide à saigner l’animal en affaiblissant sa résistance lors de la saignée, et si cette électronarcose n’a pas d’effet sur sa vie (c’est-à-dire que l’animal revient à la vie normale s’il est laissé non-saigné), il est permis de recourir à une telle électronarcose ou tout autre procédé d’anesthésie allant dans ce sens avant la saignée ; la viande de l’animal saigné de la sorte est licite. »
Un récent (décembre 2006) rapport de l’Académie vétérinaire de France précise :
« l’étourdissement électrique des animaux de boucherie, et notamment des ovins, est réversible s’il est correctement appliqué »
De son côté, la Fédération des vétérinaires d’Europe s’est positionnée, le 14 février 2007, en déclarant que « l’abattage des animaux sans étourdissement préalable est inacceptable en toute circonstance ».
L’animal est un être vivant, un être sensible, il appartient à chacun de faire preuve d’un minimum de compassion pour lui éviter une souffrance inutile… L’homme n’a pas à rougir à se comporter avec humanité, est-ce trop demander que limiter la souffrance de l’animal au moment de la saignée ?
aid mobarak said said a tout les musulmans du monde bonne féte
Moi je suis POUR l’éléctronarcose et si je me souviens bien, la mosquée de Paris n’y semblait pas opposée il y a quelques années.
Bardot était plutôt partie contente de sa rencontre avec Boubakeur d’ailleurs.
Si on peut éviter la souffrance animale, je ne vois pas où est le problème. Parler de la souffrance animale ce n’est pas forcément être d’extreme droite ou anti islam !
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Tout à fait d’accord avec toi Karim, être contre la cruauté, quelle qu’elle soit, est une qualité humaine qui n’est pas le fait de telle ou telle religion ni de tel ou tel individu. Les abattoirs sont une horreur, c’est un fait, alors s’il est possible de limiter la souffrance de l’animal avant sa saignée c’est un devoir de le faire.
L’électronarcose est un moindre mal, elle est pratiquée dans de très nombreux abattoirs, y compris dans des abattoirs qui produisent de la viande halal, et il est temps de la généraliser… D’ailleurs, de très nombreux Musulmans y sont favorables.
Les frères d’AVS nous ont expliqué un jour que dans un abattoir ils avaient demandé à ce qu’on applique l’électronarcose sur des poulets, afin de voir s’ils allaient se réveiller par la suite.
D’après ces frères, les poulets ne se sont jamais réveillés.
Donc la question se pose : dans un abattoir qui pratique l’électronarcose, de quoi meurt l’animal ? du sacrifice rituel ou du sacrifice électrique ?
Je rappelle également qu’il y a 2 applications à l’électronarcose : certains l’appliquent avant le sacrifice, tandis que d’autres l’appliquent après le sacrifice.
Dans les 2 cas, la même question se pose toujours. De quoi est mort l’animal ?
A l’époque, AVS qui certifiait les produits d’Isla Délices acceptait l’électronarcose MAIS après le sacrifice (Ce que nos frères d’AVS ne confient pas souvent, et je le regrette pour notre bien à tous).
Alors pourquoi applique-t-on l’électronarcose ?
C’est simple, lorsque vous procéder au sacrifice rituel dans une chaine d’abbatage vous constatez que la bête bouge, fait des mouvements parfois brutaux risquant de se blesser.
C’est donc tout simplement pour l’empecher de se blesser qui provoquerait des hématomes ainsi que des dechets que l’on applique l’électronarcose avant ou après le sacrifice rituel. C’est une question de rentabilité du produit, un animal doit être rentable par tous ses organes, il ne faut pas de déchets et surtout pas de traces qui rendraient le produit moins présentable.
Pourquoi le sacrifice rituel est la meilleure méthode pour abattre un animal : à cela 2 raisons :
– la première est que l’animal souffre un minimum si on prend soin de l’égorger rapidement avec un couteau bien aiguisé. En effet, comme signalé dans un précédent post, l’animal lorsqu’il est égorgé connait comme un assouplissement comme s’il s’endormait. J’ia demandé à un médecin qui m’a confirmé que pour le corps humain quand quelqu’un se vidait de son sang c’est comme s’il s’endormait (Souffre-t-on lorsque l’on s’endort ?).
– La seconde est que l’animal lorsqu’il est égorgé se vide de son sang.
C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on ne coupe pas le cou entièrement afin de maintenir les terminaisons nerveuses entre le cerveau et le reste du corps à travers la colonne vertébrale de l’animal. Le cerveau en manquant de sang et donc d’oxygene demande au reste du corps de lui fournir rapidement du sang et donc de l’oxygene sous peine de s’éteindre progressivement. C’est pour cette raison que vous voyez le corps de l’animal bouger, gesticuler, trembler. En contractant ses muscles l’animal tente d’envoyer tout son sang vers le cerveau. Mais comme les jugulaires sont sectionnées par l’égorgement, le sang sort du corp de l’animal.
Pourquoi est-il nécessaire que l’animal soit vidé de son sang ?
Tout simplement car dès les premières instants de sa mort, des micro-organismes présent dans le sang attaquent aussitôt la chair. C’est donc pour empêcher ou du moins réduire cet effet qu’il est indispensable de vider le sang du corps de l’animal le plus rapidement.
Si l’on pratique l’électronarcose, l’animal se vide de son sang ? Normalement non puisque son corps a été immobilisé.
On va vous dire qu’il existe des machines qui extraient le sang de l’animal, etc…(je ne sais pas s’il en existe vraiment mais supposons) Alors la question suivante se pose ? Si un animal est mal égorgé (cela arrive très souvent surtout pour les poulets et dindes) et que l’on pratique sur lui l’électronarcose et puis qu’ensuite on extrait son sang par une machine, de quoi sera mort l’animal ????
Du sacrifice ? de l’électronarcose ? ou de cette machine qui a extrait son sang ???
Donc voilà pourquoi, je ne suis pas personnelement favorable à l’électronarcose que cela soit avant ou après l’abattage rituel.
Fraternellement.
Saïd
assalâmu alaykum Saïd, c’est vrai que AVS ne communique pas trop sur l’électronarcose après le sacrifice et on comprend pourquoi. Les industriels avec qui AVS travaille sont là pour faire de l’argent et doivent avoir des cadences élevées et malheureusement cette association fait des concessions.
Pour ne pas manger de la jiffa je me rends directement dans un petit abattoir à quelques kilomètres de chez moi et tout est fait sous mes yeux et au moins il n’y a pas d’électronarcose que ce soit avant ou après l’égorgement.
as-salâmu ‘alaykum
Un animal égorgé est un animal mort, non ? Pourquoi l’électronarcose post-abattage vous pose problème ?
Bâraka-Llâhu fîk Saïd pour votre commentaire très intéressant.
assalâmu ‘alaykum,
Un animal égorgé est un animal mort lorsqu’il a rendu l’âme pas avant. Il y a un temps de latence entre le moment où l’animal est égorgé et celui où le décès est effectif. Ce temps est variable selon l’espèce. Or quel est le but du sacrifice rituel? Comme l’a dit Saïd auparavant c’est que l’animal se vide de son sang. Or lorsque qu’on pratique l’électronarcose post-égorgement le sang ne s’écoule plus comme il le devrait car cela dérègle le cycle des contractions musculaires de l’animal qui est alors pris de convulsions qui sont irrégulières pour ne pas dire anarchiques. De plus lorsqu’on applique une décharge électrique à un animal c’est pour l’étourdir. Outre le fait que l’étourdissement soit prohibé, si l’animal demeure immobile comment voulez vous qu’il se débatte pour expulser le sang?
Cette pratique a donc deux conséquences concomitantes qui produisent les mêmes effets et rendent donc la viande jiffa voilà tout.
En espérant vous avoir éclairé.
P.S. : petite question. Avez-vous déjà égorgé un animal ou assisté à un égorgement?
as-salâmu ‘alaykum
Je vais me renseigner sur la question in châ’a-Llâh pour connaître les avis juridiques.
Maintenant, il faudra lever une éventuelle contradiction : d’un côté, on dit, notamment face aux défenseurs de l’électronarcose ante abttage, que la saignée permet à l’animal de mourir en quelques secondes (j’ai lu cinq secondes) et que tous ses mouvements ne sont qu’agitation organique. De l’autre, on refuserait l’électronarcose, car l’animal ne serait pas mort tout de suite. Précision : tout de suite ou quelques secondes, ça revient au même.
ll faudra par ailleurs vérifier le statut juridique de la bête saignée et si on tient compte d’un temps de latence pour la considérer morte. Si oui combien de temps.
Mes frères. Le prophète a souhaité préserver la santé des musulmans en dictant des principes d’abattage selon ce qui était le meilleur de cette époque. Il s’agissait d’améliorer les conditions sanitaires souvent déplorables et d’éviter que de vulgaires charognes ne se retrouvent sur les marchés. Donc la volonté du prophète était hygiéniste et humaine quant au sacrifice animal. Cependant, les techniques ayant évolué et permettant de garantir une meilleure qualité sanitaire, nous devrions étudier une évolution du rite d’abattage incluant l’électronarcose. Etant admis que l’on ouvre une plaie par lame dans une chair vivante, personne ne peut affirmer ou supposer que cela soit sans douleur et que l’animal s’endort paisiblement.
As Salaamu3alaykum
Depuis quand les règles de jurisprudence islamique s’élabore avec l’intuition de l’individu ?
Parce que, je ne me trompe pas, c’est bien le résultat de ta réflexion qui t’a amené à dire ça, non ? Si ce n’est pas le cas, serait-ce possible d’avoir des référence islamique sur lesquelles tu te base pour ce raisonnement ?
Wa salaam
Salam alaykoum,
pour les pro éléctronarcose voici une petite vidéo qui vous explique le processus d’abattage dans un abattoir :
http://www.dailymotion.com/video/x796qz_les-abattoirs-de-la-honte_news
Il suffit d’avoir un minimum de bon sens pour comprendre que ce procédé d’abattage est islamiquement incorrect.
Bon film et bon appétit.