147 milliards de dollars, c’est la charge que représenterait l’obésité aux Etats-Unis. Cette somme faramineuse correspondrait aux dépenses de santé des Etats-Unis pour soigner l’obésité, fléau qui menace les jeunes générations. Problème de santé publique par excellence, l’obésité fait courir aux Américains, selon Bill Clinton, le risque de voir la future génération vivre moins longtemps que la précédente ; ce qui serait une première dans l’histoire.
147 milliards pour guérir de la malbouffe et de la surnutrition. 147 milliards pour guérir un pays de ses excès. 147 milliards par an quand seulement 30 milliards suffiraient à éradiquer la faim dans le monde. Il y a vraiment quelque chose de pourri chez l’Oncle Sam.
Précision suite à un commentaire : ce qui est pointé du doigt ici, ce n’est évidemment pas l’obésité en tant que telle, mais cette civilisation, et notamment la culture américaine, qui a fait de la malbouffe un art de vivre, foulant du pied tous les principes élémentaires de modération, de tempérance, etc.
As salamou alaykoum
Preuve en est s’il en fallait qu’Allah ne peut être tenu comme responsable de la misère du monde.
Oui ça dérange, mais faut etre honnête il ni à pas que au USA que les gens se gave, se sont tous les pays riches qui mange sur le dos du petit peuple à travers la planète.
En France certain ont le même problème alors que aujourd’hui je ne sait combien de personne vont bronzé sur les plages.
Nous sommes dans une ère ou chacun profite le plus qu’il peut, je ne suis d’aucune religion ou plutôt si : celle d’aider mon prochain.
assalam,
Le National Geographic, dans un numéro récent (juillet?), présente un dossier sur la crise alimentaire mondiale.
http://ngm.nationalgeographic.com/2009/06/cheap-food/bourne-text
Vous stigmatisez ainsi une frange de la population en la rendant responsable de la faim dans le monde. Ce dont elle n’a pas besoin. Vous semblez oublier que l’obésité est une maladie, et que ceux qui en sont atteint sont avant tout en état de souffrance. Souffrance que votre article rend encore plus insupportable (vidéo et images insoutenable à l’appui).
Pas très charitable comme démarche je trouve.
De plus, ne soyez naïfs. Moins d’obèses ne donnera pas moins de famine. Tout comme moins de croyants ne donnera pas moins de guerres, n’en déplaise à ceux qui pensent que la foi est la cause de tous les maux modernes (n’est ce pas? vous devez en savoir quelque chose non?).
La famine comme la guerre sont des fléaux dû à la cupidité des états, et non pas aux comportements des individus qui ne sont, comme les victimes de ces fléaux, que des pantins dans les mains de ces gouvernements.
Je suis déçu de lire ici ce genre d’article, qui fait sans doute plus de mal que de bien aux gens et qui manque cruellement de clairvoyance et de charité.
Qôlou lotef ya 3bed.
Ce qui est stigmatisé ici, ce n’est évidemment pas l’obésité en tant que telle, mais cette civilisation, et notamment la culture américaine, qui a fait de la malbouffe un art de vivre, foulant du pied tous les principes élémentaires de modération, de tempérance, etc.
Fustiger la cigarette, c’est stigmatiser ceux qui ont un cancer du poumon ?
Je pense que si ce commentaire avait été dans le corps de l’article, alors ce dernier susciterait moins d’incompréhension.
C’est là un vaste sujet je le conçois, et un vaste débat concernant ce monstre qu’est l’appel à la sur-consommation pour le sur-profit. Il est délicat d’en faire le tour en quelques mots.
Mais vous comprendrez que l’obésité continue à donner lieu, en France notamment, aux commentaires les plus acerbes et les plus cruels. Il est toujours délicat d’aborder ce genre de sujet en si peu de mots sans donner caution aux individus qui considèrent les personnes atteintes de ce mal comme des dégénérés qui de plus sont (sans mauvais jeu de mot) des « poids » pour nos sociétés.
Bien que je comprenne parfaitement que ce n’était pas là vos intentions, il existe un tel terreau fertile dans ce pays pour ce genre de stigmatisation (entre autres bien entendu) que l’on peut se poser la question en vous lisant.
Je suis néanmoins ravie de la mise au point, et je vous remercie pour cette réponse.
Et moi, je vous prie de m’excuser de vous avoir blessée. Je vais préciser les choses dans le corps de l’article.