Consommation. Alors que l’agriculture française est au bord de l’asphyxie, l’Insee publiait vendredi les indices des prix agricoles pour septembre 2009. Parmi les plus touchés, les éleveurs d’agneaux et de moutons continuent de souffrir d’un contexte économique particulièrement défavorable. La filière est malgré tout soutenue par la consommation… des musulmans, lesquels sont grands consommateurs de mouton.
Un afflux de demande lié à la fin du ramadan soutient néanmoins le prix de la viande ovine.
Source : Insee
L’information n’a rien de nouveau. Chacun sait que les musulmans constituent un poids économique particulièrement important. Ce qui est en revanche nouveau, c’est qu’un organisme aussi prestigieux et écouté que l’Insee l’affirme, qui plus est tout naturellement. Cela ne va pas sans nous réjouir, tant l’idée reçue selon laquelle les musulmans sont pauvres et ne pèsent rien est solidement ancrée, tant chez les non-musulmans que chez les musulmans. Or c’est tout le contraire si l’on considère les consommateurs musulmans comme un tout. Surtout en cette période d’avant aïd al-adha, cruciale pour les éleveurs d’agneaux et de moutons.
Rappelons à cet égard ce que nous écrivions à ce sujet.
L’agriculture française est malade. L’aïd el-kebir est une formidable bouffée d’oxygène pour des milliers d’éleveurs d’agneaux qui n’en peuvent plus de travailler pour un salaire de misère. Il est des signes qui ne trompent pas : quelques semaines avant l’aïd, c’est le branle-bas de combat dans la filière ovine, pour qui cette fête est évidemment incontournable. Il devient même compliqué, tant pour les abattoirs que pour les bouchers, de trouver des mâles. Ce n’est pas tant qu’il y ait une pénurie, mais les éleveurs gardent leurs bêtes jalousement pour pouvoir les vendre d’une part directement aux particuliers, d’autre part aux abattoirs à qui ils peuvent imposer à l’occasion de l’aïd un prix décent. Douce revanche pour ces malheureux agriculteurs contraints de vendre à perte toute l’année.
Musulmans, OABA is watching you !
La filière ovine est aujourd’hui sinistrée. Etranglés par les importations étrangères d’une part et présurisées par la grande distribution qui les obligent à vendre leurs bêtes à perte, les éleveurs français trouvent dans l’aïd el-kebir un répit, voire le moyen de tenir. En 2007, on estime en effet à 200 000 le nombre de bêtes abattues pendant l’aïd, soit plusieurs millions d’euros en trois jours pour une filière que même le ministre de l’Agriculture, Michel Barnier, considère « en grand danger ».
Lire par ailleurs :
– Aïd el-kebir : les bouchers prennent « 4, 5, 10 fois plus que d’habitude »
– « L’activité économique liée aux abattages rituels représente une part considérable »
Crédit photo : Flickr – Stuck in customs
as-salam ‘alaykum
Les muuslmans non seulement font vivire une filière mias permettent à une economie « bio » de péréniser.
Cette consomattion locale par des moyens que certians trouveront primitifs prouvent leur bénéfice.
Ils font beneficier directement les travailleurs locaux, les trvailleurs de la terre et non pas les intéermédiaires et evitent une importation extérieure avec ses effets polluants et nocifs.
Y a rien à redire l’islam c’est la religion naturelle 100% bio.
as-salam ‘alaykum
salam a tous la les musulmans sont désirés en france on n’est plus montrer du doigts . mais content tout de meme comme dit AbouAdam cette argent va dans les poches des agriculteurs pas d intermediaire . une bouffé d oxygene pour eux , merci a l islam dieu est grand .