On le dit beau, talentueux et aimé des Français. Mais cela ne semble pas suffire à Harry Roselmack, présentateur divers du journal télévisé de TF1. Le garçon veut faire un coup. Après le fiasco de son reportage sur l’Aïd al-Adha, cas d’école de journalisme de caniveau, le présumé journaliste a dû déguerpir de Marseille sous la huée des badauds qui n’ont guère goûté à ses manières.
Selon La Provence, l’impétrant, récemment investi, voulait filmer un salafiste, soit « un individu vêtu d’une longue barbe et d’une longue djellaba » (sic). C’est près de la porte d’Aix, où se concentre une forte communauté maghrébine, que l’équipe de tournage a été prise à partie. « C’est finalement sous les insultes de la population que l’équipe de tournage a dû quitter le site », rapporte un responsable d’association interrogé par La Provence.
Au fond, tout cela n’est peut-être qu’une façon vintage de faire du journalisme. Sinon, vous reprendrez bien du Bounty ?
Crédit photo Une : Flickr – Pasukaru76