Qui n’a pas vécu ces moments humiliants, lors de la prière de l’Aïd al-Adha ou celle de l’Aïd al-fitr, où des élus politiques viennent faire la danse du ventre ou tancer les musulmans vilains citoyens résidents pour « qu’ils surveillent leurs enfants » (dixit) ? Les musulmans écoutent béats pour les uns, sourdement révoltés pour d’autres, les discours lénifiants d’opportunistes qui font dans le clientélisme local et qui pour certains n’hésitent pas dans le même temps, quand ils sont à Paris, de jeter les musulmans aux gémonies.
In vivo, à Mulhouse.
A-t-on déjà vu des élus politiques prendre la parole devant des fidèles avant une messe de minuit, à Pâques, ou dans une synagogue les jours de Yom Kippour, de Chavouot et de Roch Hachana ? Jamais ! Il n’y a qu’avec les musulmans qu’on se permet de telles pratiques.
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Salam, dans notre mosquée fut un temps ou madame le maire tenait devant l’assemblée masculine.
C’est vrai que j’ai toujours été troublé.
On prononce les plus belles paroles d’Allah et ces mécréants se permettent l’entrée dans la maison d’Allah.