Sylvain Lapoix, ancien journaliste de Marianne, a pris son baluchon pour parcourir le monde et aujourd’hui la Bosnie. Dans son dernier billet, intitulé « Promenade entre les tombes à Sarajevo », il décrit une ville où la mort est partout. Non pas dans ce qu’elle a de morbide – excusez le pléonasme -, mais dans ce qu’elle a de salutaire : le rappel et la mémoire. Extrait.
Impossible de faire le plus petit panorama de Sarajevo sans y voir les tombes. Partout où le terrain est un peu dégagé, des cimetières improvisés s’étalent : pierres musulmanes blanches aux sommets enturbannés ou non, surmontées d’un cône ou d’une boule pour les militaires réunis dans des carrés de buis, en bois sombre et croissant de plastique pour les morts des années 2000…
Sarajevo – Crédit : Sylvain Lapoix – Mogigraphies« Ils ont enterré les gens où ils pouvaient et surtout là où il y avait de la place, nous a expliqué Aida, jeune Bosniaque présentée par un ami qui avait couvert le conflit. Les parcs, les jardins, partout… »
Ils rendaient hommage, au passage, avec le naturel de ceux qui vivent au milieu de leurs morts.
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Salam ‘aleykoum,
Ina Lilahi wa inna Ilayhi raji’oune