Depuis quelques jours, Twitter se mobilise pour les réfugiés clandestins qui ont été virés manu militari de locaux qui appartiennent à l’Etat tunisien. Le site Marianne2 a une explication.
Officiellement Centre Culturel Tunisien, le 36 rue Botzaris accueillait une annexe du RCD, le parti du dictateur tunisien Ali Ben Ali. Investi par des réfugiés tunisiens depuis le 31 mai, une masse colossale de documents potentiellement compromettants, (fiches politiques, fichiers de journalistes etc.) ont été trouvés sur place. Depuis, en 24 heures le lieu a été évacué par les forces de l’ordre et placé en extra-territorialité alors qu’un juge d’instruction s’apprêtait à perquisitionner les locaux. Bizarre…
Source : Botzaris, l’arrière-cour française des réseaux Ben Ali
Sur Twitter donc, des internautes comme @Menilmuche, @Epelboin ou encore @Pierrederuelle suivent l’évolution de la situation, qui se dégrade d’heure en heure, de très près.
Ce matin, le chroniqueur Guy Birenbaum a consacré sa chronique sur Europe 1 aux réfugiés tunisiens.
Pour écouter la chronique, cliquez sur l’image
Mais l’urgence est au secours des réfugiés tunisiens qui ont faim et froid.
La rue Botzaris se trouve dans le 19e arrondissement de Paris. N’hésitez pas, si vous le pouvez, à apporter à manger, à boire et de quoi survivre aux réfugiés tunisiens. Ils vous en sauront gré.
Celà fait des semaines que nous nous mobilisons pour eux, malheureusement certaines associations et groupuscules font de l’obstruction et empêchent d’aider ces réfugiés..
L’association ECO, bien connue des musulmans pour l’Aïd, a été empêchée physiquement d’intervenir et son honneur a été sali.. Certains ont intérêt au pourrissement..
Assalâmou alaykoum wa rahmatoullâhi ta’alâ wa barakâtouhou,
Wa lâ hawla wa lâ qouwwata illa bil-Lâh !
Je vous soutiens par mes prières.
Wa salâm
Le vrai problème ici ne vient pas des citoyens français qui essayent difficilement de soutenir les réfugiés tunisiens (ne faisons pas de la xénophobie à l’envers) : il vient du Gouvernement français qui fait de la surenchère électoraliste sur le dos des Tunisiens et dans le cas précis de Botzaris, des autorités tunisiennes de Paris (et de Tunis ?) qui ne tiennent surtout pas à ce que les archives du RCD soient publiques !
J’ai découvert un diaporama sonore qui concernait ce sujet. A priori, les journalistes sont tombés au moment de l’arrivée des forces de l’ordre pour les déloger…
C’est très intéressant :
http://www.citazine.fr/article/botzaris36-les-refugies-interpelles-botzaris-tunisiens