Les croix gammées se suivent et se ressemblent. Comme le rappelait le site du CCIF (collectif contre l’islamophobie en France), dans la nuit du 16 mai dernier, « des croix gammées ainsi que des inscriptions ont été dessinées sur le portail et les murs et le sol de la cour intérieure » de la mosquée de Draguignan, dans le sud de la France.
Dimanche, sur Twitter, nous apprenions qu’une boutique de prêt-à-porter située à Asnières, dans les Hauts-de-Seine, fait depuis plusieurs semaines l’objet de dégradation à caractère raciste.
Les vandales ont en effet récemment dessiné des croix gammées au bas de la façade de la boutique. Mais pas seulement. Le 28 mars dernier, des excréments ont recouvert la vitrine.
Galvanisés par de longs mois d’islamophobie, quand la droite était au pouvoir – sous la gauche, la succession semble assurée… –, les profanateurs de mosquée multiplient les actes de vandalisme contre les mosquées. Dans la nuit de lundi à mardi, c’est la porte de la mosquée de Tarascon, ainsi que la boîte aux lettres, qui ont été taguées. Les responsables, choqués, ont découvert au matin des signes nazis, une croix gammée et des signes SS. Selon la Dépêche du Midi, cette profanation est une première à Tarascon.