Sourire est une aumône – Crédit – Khanb1
Lundi dernier, Laurent Mucchielli publiait un article de Renaud Cornand consacré au sondage IPSOS/CGI business consulting pour pour Le Monde , intitulé « France 2013 les nouvelles fractures ».
Précautionneux, Renaud Cornand nous livre une analyse fine d’un sondage qui a fait dire aux Français ce qu’ils ne disent pas vraiment. La part de la journaliste du Monde, tout comme la tribune qu’elle offre à l’imposture intellectuelle que constitue chaque tribune de Abdennour Bidar, sont aussi évoqués par le sociologue. Extrait
Sans prétendre fournir une analyse exhaustive des résultats de l’enquête ou de leur condition de production, ce texte propose quelques réflexions mettant en garde sur les effets sociaux d’enquêtes mal construites comme de leur utilisation journalistique.
Les Français « préoccupés » prioritairement par « l’immigration » ou « l’intégrisme religieux » sont très minoritaires
Ce résultat peut sembler paradoxal au vu des constats introductifs, il n’en reste pas moins incontestable. Le premier tableau du travail de restitution de l’enquête en offre une démonstration sans ambiguïté. Il s’agissait de demander aux enquêtés de choisir parmi treize thèmes cités (3) ceux qui leur semblaient les plus préoccupants aujourd’hui. D’un point de vue méthodologique, une première remarque s’impose : la liste des thèmes est choisie par les enquêteurs et non les enquêtés ; elle est donc le produit des représentations des enquêteurs concernant les opinions des enquêtés, d’une théorie sociale provisoire qui demande à être vérifiée empiriquement. Or cette théorie sociale provisoire ne s’impose en rien par évidence : on sait les sondages construits par ce qu’ils demandent et la façon dont ils le demandent mais aussi par l’ensemble de ce qu’ils ne demandent pas.
Pour lire l’intégralité de l’analyse de Renaud Cornand sur le site de Laurent Mucchielli, cliquez sur le lien suivant : Sur l’islamophobie sondagière
C’est vrai qu’aujourd’hui on se permet tout dans ce pays dès qu’il s’agit des musulmans. Personnellement, je suis contre le fondement même de ce type de sondage. Pourquoi demander à un français de dire ce qu’il pense des musulmans si ce n’est pour conforter l’idée selon laquelle le musulman n’est pas français, donc le français donne son avis sur « l’autre ». Or, on sait qu’aujourd’hui le musulman est français.
Puis, sur les résultats du sondage, si on part de la réalité de la société française aujourd’hui où une partie non negligeable de la société est musulmane, le résultat serait complètement différent si le sondage a été conduit ailleur, par exemple dans une commune à forte communauté musulmane, là aussi, ça serait des français qui se seraient exmprimés sur l’islam.
Bref, du grand nimporte quoi, et tout ce que trouve à dire Abdenour BIdar c’est que les musulmans doivent sentir l’urgence ou la gravité de la chose. Or ce qui grave est urgent, c’est que ce ganre de sondage aient lieu, comme le dit à juste titre l’auteur de l’artice, sans que personne ne les dénonce.
Mais, voilà, une épisode de plus dans le muslim bashing series.
Bonjour,
Sondage islamophobe comme d’habitude cela m’étonne plus, j’aimerai savoir si le Monde a prévu de faire un sondage sur la discrimination des musulmans à l’embauche.
La presse n’informe pas l’opinion sur la réalité de l’islamophobie, et notamment sur les attaques par les satellites du Mind Control qui visent les musulmans. Tant que la loi du silence n’aura pas été levée par les médias, l’islamophobie continuera de progresser.
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