« Souvenez-vous, votre 11-septembre est leur 24 heures 24, 7 jours sur 7. », c’est-à-dire leur quotidien.
Le mois dernier, le compte Twitter @YourAnonNews, suivi aujourd’hui plus de 1,1 millions d’abonnés, postait le message suivant pour rappeler au monde que si 2 976 Américains ont perdu la vie lors du 11 septembre 2001, 48 644 Afghans ainsi que 1 690 903 Iraqiens et des centaines de milliers Palestiniens paient un prix élevé d’un crime qu’ils n’ont pas commis.
Remember, Your 9/11 Is Their 24/7 #Afghanistan #Yemen #Iraq twitter.com/57UN/status/31… (Via @57un)
— Anonymous (@YourAnonNews) March 26, 2013
Le monde actuel est ainsi fait que la mort des uns pèsent moins que celles des autres. Il n’est en l’espèce pas démagogique de pointer la responsabilité des médias. Six jours après le double attentat de Boston plusieurs centaines de civils syriens étaient affreusement massacrés dans une banlieue de Damas. Le jour-même de l’attentat, plusieurs attentats en Iraq arrachaient à la vie des centaines de civils iraqiens.
Cette étrange pratique du journalisme est si profondément ancrée dans les rédactions notamment françaises qu’elle choisira de couvrir massivement un attentat à des milliers de kilomètres et consacrera un entrefilet ou presque à une tuerie dans son propre pays, comme le déplora cette semaine sur Twitter le journaliste Jean-Jacques Seymour.
Istres;3 morts en France mobilisent moins les médias que 3 à Boston.Aux JT de 13 heures ce fait-divers a été expédié en deux minutes.
— Jean-Jacques Seymour (@seymourade) April 26, 2013
Puissent nos coeurs ne pas s’endurcir au point de s’émouvoir en fonction du traitement médiatique
« Istres;3 morts en France mobilisent moins les médias que 3 à Boston.Aux JT de 13 heures ce fait-divers a été expédié en deux minutes. »
De même que 3 morts en France mobilisent moins les médias que 3 en Palestine occupée..hein, M. Seymour?
Quelle belle vérité que voilà…
Puissent nos coeurs ne pas s’endurcir au point de s’émouvoir en fonction du traitement médiatique
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