Alors que les engins de chantier continuent de dégager les débris de l’immeuble de neuf étages qui s’est effondré le 24 avril dernier à Savar, à une trentaine de kilomètres de Dacca, capitale du Bangladesh, un nouveau bilan fait état de plus de mille morts.
Selon l’AFP, Shahnewaz Zakaria, porte-parole de l’armée, a indiqué que le « nombre de morts s’élève désormais à 1 006 », ajoutant que depuis hier matin 130 nouveaux corps ont été découverts.
Détail particulièrement terrible, toujours S. Zakaria, plus de quinze jours après la catastrophe, certains corps n’ont pu être identifiés que grâce aux téléphones portables que portaient sur elles les victimes ou grâce à la carte d’identité retrouvée autour de leur cou.
Les trois milles employés, pour la plupart des femmes, qui travaillaient dans le bâtiment, confectionnaient des produits de prêt-à-porter destinés à de géants occidentaux du textile, à l’instar de Benetton ou Mango ».
Toujours selon l’AFP, 2 347 personnes ont été secourues, dont 1 000 souffrent de graves blessures. Certaines d’entre elles ont dû être amputées pour pouvoir être dégagées des décombres. Les ouvrières gagnaient un salaire de 38 dollars par mois.
Assalamou 3alaykoum,
Inna lillahi wa inna ilayhi raji3oun. Qu’Allah leur donne la patience à leurs familles, leurs enfants…
Voilà, ce que valents les vies de musulmanes maltraitées aux yeux de l’occident ! plus de 1000 morts et rien aux informations, alors que ces femmes travaillaient durement pour des entreprises occidentales. On pourra faire le parallèle avec le traitement des 3 morts de Boston…
Qu’Allah nous accorde sa protection…
Wassalam