Le 14 avril dernier, une tête de porc et des tags nazis ont été découverts sur la mosquée en chantier de Coulommiers. Un mois plus tard, rebelote.
Dans la nuit de vendredi 17 à samedi 18 mai, des individus ont pénétré sur le chantier de cette mosquée de Seine-et-Marne. C’est au petit matin que des ouvriers ont découvert des inscriptions nazies, islamophobes et injurieuses sur les murs extérieurs du bâtiment en construction. Les policiers, aussitôt contactés, se sont alors rapidement rendus sur les lieux pour constater le délit et débuter leur enquête.
Profanation du 14 avril 2013
Selon un officier de police du commissariat de Coulommiers que nous avons joint par téléphone, contrairement au 14 avril dernier, une dizaine d’inscriptions tracées à la bombe rouge couraient tout autour de la mosquée. La profanation a été plus importante… et plus improbable.
Cette fois, les vandales, qui ne semblent pas avoir inventé le fil à couper le beurre, ont, outre une croix gammée mal dessinée, inscrit des tags… antisémites. Profaner une mosquée en insultant les juifs est pour le moins surprenant.
Contacté ce matin par nos soins, un responsable de l’association en charge de la future mosquée salua le travail des policiers qui ont pris l’affaire très au sérieux au point de renforcer les patrouilles autour du chantier. L’association a d’ailleurs porté plainte.
Dix-septième profanation de l’année 2013, après celle de dimanche dernier à Limoges (lire : Profanation : du sang sur la porte de la mosquée de Limoges), c’est la quatrième du genre pour la Seine-et-Marne, après la profanation en avril de cette même mosquée en construction et les profanations en février de la mosquée de Provins et de la mosquée d’Ozoir-la-Ferrière.
Visitez le site de la mosquée de Coulommiers (qui a besoin de soutien financier pour achever la construction), cliquez sur le lien suivant : Association Arrahma – mosquée de Coulommiers.
Pensez en outre à soutenir le collectif contre l’islamophobie en France qui fête cette année ses dix ans : http://www.islamophobie.net.