Décombres du Rana Plaza © IGLHR
Le 24 avril dernier, 1 133 employés, dont une majorité de femmes, décèdent dans l’effondrement d’un immeuble à Savar, le Rana Plaza, à une trentaine de kilomètres de Dacca, capitale du Bangladesh.
Le drame a permis de mettre en lumière les conditions de travail de toute une classe ouvrière au Bangladesh qui travaille à confectionner les vêtements de grands noms du textile et de la distribution, notamment français : des étiquettes de marques appartement à Carrefour (Tex), à Auchan (InExtenso) ou encore Camaïeu ont été retrouvées dans les décombres.
Très vite, l’émoi international et la pression médiatique « ont poussé plus de 100 marques et distributeurs à signer un accord sur la sécurité au Bangladesh ». La forte mobilisation qui a suivi le drame a permis en outre d’imposer le principe d’un fonds d’indemnisation qui vise à porter assistance aux familles de victimes et aux milliers de blessés, dont certains ne peuvent plus travailler.
Pourtant, six mois après la catastrophe, il manque plus de la moitié du montant total, fixé à un peu plus de 54 millions d’euros. Malgré l’urgence de la situation, certaines entreprises, qui sous-traitent au Bangladesh et travaillaient – indirectement ou non – avec l’un des ateliers situés dans le Rana Plaza, nient toute responsabilité, à l’instar d’Auchan.
« Les mesures prises par Auchan sont très insuffisantes. L’enseigne prétend que parce qu’il s’agissait d’un cas de sous-traitance +sauvage+, sa responsabilité n’est pas engagée. Mais ce phénomène de sous-traitance informelle, très répandu au Bangladesh, est une conséquence directe de la pression sur les coûts et les délais exercée par les entreprises donneuses d’ordre. Il est temps pour Auchan de cesser de trouver des excuses et d’indemniser les victimes ! », estime Vanessa Gautier, de Peuples Solidaires pour le Collectif Ethique sur l’étiquette.
Alors que six entreprises ont accepté de participer à la mise en place du fonds d’indemnisation, Auchan est aux abonnés aux absents. D’où l’appel d’urgence lancé par Peuples Solidaires pour le Collectif Ethique sur l’étiquette pour contraindre le numéro 2 français de la grande distribution, dont le chiffre d’affaires en 2012 a atteint les 60 milliards d’euros, d’assumer ses responsabilités. Pour lire l’appel, cliquez sur le lien suivant : Bangladesh Auchan : indemnisations en attente au rayon textile.
Salam alaykoum
Je me demande si cet article nous apprend quelques choses : « Le drame a permis de mettre en lumière les conditions de travail de toute une classe ouvrière »
On connait tous les conditions de travail en Asie pour les grands groupes occidentaux. Entre Nike, Adidas, Apple et consors qui font travailler des gamins pour même pas 10 € par mois pour nous vendre les derniers vêtements de marque ou produit hi-tech à des prix fou… et on consomme, et on consomme.
Le problème ne se limite pas à Auchan et est global. C’est le système économique et nos modes de consommation qu’ils faut attaquer parce qu’on a tous malheureusement compris que [aie, difficile à dire]
Le bonheur des uns fait le malheur des autres
Triste réalité
Asalam Alaykum,
Cliquez sur le lien ci-dessous pour signer la petition
http://appels-urgents.peuples-solidaires.org/appel-urgent/bangladesh-auchan?constituent=0&canal=merci&utm_source=merci&utm_campaign=AU367
Alkanz, rajoutez ce lien sur votre article, ce sera benefoqie je pense
Asalam Alaykum,
Il ne sont qu’a 49 signatures pour l’instant. Voyons comment la puissance d’Alkanz machaAllah va bouster les signatures !
Es selem aleikum,
SCANDALEUX.
Déjà que je n’étais pas fan de cette distribution mais alors Là !
Très bonne initiative, il faut faire tourner cette pétition sur les réseaux sociaux pour augmenter de manière significative le nombre de signature !