D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la dépression est un trouble mental courant qui touche mondialement plus de 350 millions de personnes. Plus de femmes que d’hommes sont atteintes et touchées par les rechutes et la chronicisation. Cette pathologie peut conduire au suicide.
Les symptômes sont assez clairs et un diagnostic peut être établi rapidement. Cependant près de la moitié seulement des personnes atteintes sont soignées. Des facteurs de résistance sont toujours présents liés à la stigmatisation des troubles mentaux et du fait de consulter un psy’. Certaines personnes sont victimes d’erreur de diagnostic et d’autres sont traitées à tort par des antidépresseurs sans que ce soit réellement ce trouble. La dépression, dans les formes les plus graves, peut conduire au suicide.
Selon une enquête réalisée en 2005 par l’Institut national de la prévention et de l’éducation pour la santé (INPES) « près de 8 % des français de 15 à 75 ans (soit prés de 3 millions de personnes) ont vécu une dépression au cours des douze derniers mois précédant l’enquête et 19% des français de 15 à 75 ans (soit prés de 9 millions de personnes) ont vécu ou vivront une dépression au cours de leur vie. »
L’accroissement du nombre de dépressifs est indéniable et les traitements antidépresseurs deviennent des prescriptions courantes auprès des généralistes. Cette maladie peut être invalidante d’où l’importance d’en connaître les signes. Il existe plusieurs degrés d’intensité des symptômes mais il s’agit bien de la même affection, dont les principaux sont au nombre de trois : perte de l’appétit, troubles du sommeil, perte de la libido. A cela s’ajoute la perte de confiance en soi, l’anhédonie (perte d’envie), manque d’intérêt pour des activités classiques.
L’intensité mais également la durée des symptômes vont déterminer la gravité de la dépression et vont intervenir sur le traitement à prescrire et la posologie.
La reconnaissance des signes n’est pas toujours évidente, c’est souvent l’entourage qui va sous-entendre cette probabilité. La perte d’appétit est généralement insidieuse. Les patients ne s’en rendent pas comptent tout de suite, les préoccupations psychiques prennent souvent le dessus. L’intérêt pour les aliments favoris va disparaître ainsi que l’envie de cuisiner. Ce qui était habituel et banal devient un véritable combat.
Pour les troubles du sommeil, ils peuvent revêtir différentes formes : insomnies ou hypersomnies. Dans les insomnies nous pouvons distinguer insomnies d’endormissement ou réveils précoces. Le sommeil est moindre et perturbé, non réparateur. Les préoccupations idéatives vont empêcher le sommeil d’arriver ou au contraire vont le restreindre. Ces troubles vont être traités isolément par des somnifères sans qu’ils soient considérés à leur juste valeur et cette automédication va retarder la prise en charge de la dépression.
Dans le cas de l’hypersomnie, c’est l’inverse. Le patient ne peut pas sortir du lit. Se réveiller, c’est se confronter à la réalité, c’est devoir accomplir des tâches qui ne sont plus possibles.
En ce qui concerne les troubles de la libido, la vie de couple est souvent mise à mal à cause de la dépression, le manque d’envie, l’impossibilité d’être à l’aise, de se détendre, vont rendre les rapports intimes amers, source de frustration chez les deux partenaires. Les relations se dégradent alors. Avoir confiance en soi, se sentir prêt(e) à donner, à recevoir en amour est difficilement possible pour le dépressif et il espère toujours que l’autre va comprendre.
D’une manière générale, la persistance du mal-être devient vite un véritable cauchemar pour l’entourage qui ne comprend pas et qui aimerait aider. Il est autant difficile de parler de sa souffrance que d’aider une personne qui souffre.
Avant que la situation ne se dégrade, avant d’en subir les conséquences, il est important de reconnaitre ses troubles et d’en parler à son médecin. Celui-ci vous prescrira un traitement adapté avec un suivi afin d’ajuster les doses en fonction de votre état. Comme pour toute pathologie, un traitement n’est pas suffisant pour soigner, un suivi psychologique doit être accompagné du traitement. Une thérapie efficace et un investissement sincère dans ce travail vont permettre rapidement une amélioration de l’état de santé et a fortiori entraîner une diminution des doses.
Je constate très souvent lors des consultations de thérapie pour la dépression une grande crainte en ce qui concerne la prise de médicament dits « psychotropes », qui est certes compréhensive mais non justifiée. Dans les formes les plus sévères, comme dans l’impossibilité de sortir de chez soi ou dans des dépressions chroniques, un traitement peut s’avérer être une bonne « béquille ». Il va bloquer la manifestations de certains symptômes et le patient va pouvoir agir, penser, réfléchir, puis progressivement reprendre goût à ses activités. Il va apprendre à relativiser et à aller de l’avant, ce qui va l’aider à reprendre confiance en lui et par conséquence à ne plus avoir besoin de médicament.
Article tres interessant pour ce qui est des symptômes et des consequences. Je me permets juste d’indiquer que les causes sont souvent liées à un manque d’équilibre de vie. En effet dans nos sociétés actuelles où l’individualisme et la consommation sont des modes de vie prépondérants, l’Homme oublie souvent les bases du bien être que l’on retrouve au travers de la recherche du savoir, la solidarité, la famille, une hygiène de vie… Autant de règles que prescrit l’Islam.
Abdessamad, Coach professionnel.
As Salam alaykoum
Tres tres bon article……
Je souhaite apporter mon témoignage a travers mon expérience.
En 2008, je suis tombée en dépression, du moins j en avais tout les symptômes. Très dur dans une vie de couple. Insomnie, stress, pleure, manque de vitalité sans aucune raison. Mon ex époux a interpréter cela comme n’etant pas heureuse, il eu pour choix le divorce. Ce qui aggrava mon état.Sur 3 ans, j avais perdu 20 kilos, ma famille ne me reconnaissaient pas. Psy, rokya, rien y a fait je n’allais pas mieux. Je pouvais aller bien 1 mois, chuter pendant 6 mois.La seule option pour les médecins, « Les antidépresseurs », que j’ai refusé. Ma mère qui avait subi une ablation de la thyroïde, me demanda de faire un contrôle. Bingo j’étais dans un cas d’hyperthyroïdie trop élevée, 3 fois la moyenne. Mon endocrinologue m’expliqua que les symptômes, étaient semblables a la dépression. Je dois prendre des médicaments a vie, mais en a peine 3 mois je me suis retrouvée. Louange a ALLAH
Assalam alykoum, je ne connais rien aux maladies psychiatriques mais aprés avoir vu un reportage sur les psychotropes (« le marketing de la folie » dispo sur youtube), je me demande si ils sont vraiment efficaces et surtout si ils ne sont pas plus dangereux qu’efficaces.
Et y a t il des actions quotidiennes (zikr, lecture du coran,priére en groupe etc…) préconisé qui préviennent cette maladie?
dans un 2nd article incha ALLAH
Salamoua’likoum! D’après les grands savants qui l’affirment, la dépression vient du fait que la plupart des personnes qui sont touchées n’ont pas la Foi en Dieu, ne s’en remettent pas à Lui lorsqu’ils ne sont pas bien, un problème d’argent paf! Et rien ne va plus et considèrent que le Mektoub n’existe pas. Que tout ce qui arrive n’est pas prédestiné à l’avance.
En ce qui nous concerne Nous, les musulmans, nous croyons en Allah! C’est Lui Seul que nous adorons et mettons toute notre confiance en Lui, à part Lui personne ne peut nous soutenir…
Et la Seule solution pour ce nouveau fléau est la lecture du Coran tous les jours, les prières, les dhkirs, éviter les péchers et faire du bien autour de soi, les aumônes… S’interdire de faire ce que Allah et Notre Prophète Mohamed « sws » nous ont interdit de faire.
Tout ça fait que nous éviterons cette maladie psychologique qui touchent de en de personnes dans le monde entier. La Seule Vraie Religion est celle de l’Islam, que la majorité des Médias veulent faire passer pour la plus mauvaise pour inciter les gens à la détester. Si vous cherchez bien L’Islam, seule religion de l’Unicité, à des miracles et des avantages et réponses à tout dans Tous Les Domaines: santé, la création du Monde, des planète
as-salâmu ‘alaykum
LiliBen, pensez-vous qu’un rhume peut-être aussi dû à un manque de foi ? Ma question est très sérieuse.
Bonjour .
@ Abdo : pour ce que j’ai pu en lire , les troubles dépressifs sont du à un dérèglement chimique dans le cerveau , et il va sans dire que les antécédents familiaux , les soucis parfois graves de la vie quotidienne (travail , couple , santé) accentuent la descente vers la dépression .
Et pour votre deuxième question (toujours d’après ce que j’ai pu en lire) , les croyants sont moins sujets à la dépression que les athées . Petite anecdote perso : j’ai vécu une dépression pendant trois mois (problèmes sérieux avec les enfants) , et étant moi-même croyant j’ai puisé mon réconfort dans la religion et auprès de Dieu , et croyez-moi ou non , mais à ce jour je reste persuadé que ma Foi m’a été d’un grand secours et m’a permis de ne pas me « noyer » dans cette dépression .
Voilà , je vous souhaite le meilleur .
Fab.
Salamoua’laykoum
La dépression touche plus de croyants musulmans qu’on ne le pense. Beaucoup n’ose pas le dire, faire part de mal être de peur de se voir « balancé » à la figure des phrases comme « mais soubhnaAllah, travaille ta foi, inchaAllah ca ira mieux ! « . Quelle mauvaise pensée, idée, que de croire que la dépression reconnue comme maladie vient simplement du fait que la foi serait basse ! Quand justement on sait que la vie du croyant est une prison ici-bas, il semble presque logique que le croyant sincère puisse être touché par ce mal-être. Sans compter les atteintes occultes qui donnent aussi pour résultat la dépression. Plus le croyant se bat pour guérir, plus pour certains ils s’enfoncent, et la l’aide d’un professionnel semble plus que nécessaire. Qu’Allah guérisse nos malades, et accorde à leur entourage la compréhension et la compassion. Parfois, le silence est de rigueur.