L’information n’a malheureusement rien de surprenant. Comme en France où elle ne diminue pas, loin s’en faut, l’islamophobie, dont certains politiques continuent bon gré mal gré de nier la réalité, se propage en Belgique.
Des chiffres inquiétants
Selon le dernier rapport sur l’islamophobie présenté par le collectif Muslims’ Rights Belgium « plus de 70 % des victimes d’islamophobie sont des femmes contre 29,5 % d’hommes. Près de la moitié ont entre 18 et 29 ans, 36 % entre 30 et 49 ans. Pourtant (sic), la quasi-totalité de ces personnes discriminées sont belges (96 %).
S’agissant de la répartition des actes islamophobes, Muslims’ Rights Belgium en a constaté 193 « dans le secteur de l’éducation et de la formation (27,1%), 172 au sein du monde professionnel (24,1 %), 121 faits concernant les biens et services (16,9 %), 105 dans le domaine de la culture et des médias (14,7 %), 99 dans les relations privées (13,9 %) et 23 autres dans des situations particulières (3,3 %). »
Une xénophobie de lâches, au-delà des signes visibles
Le rapport, en ligne, de Muslims’ Rights Belgium est fourni en statistiques qui jettent une lumière crue sur la réalité de l’islamophobie en Belgique. Citons quelques chiffres.
Le tableau ci-dessous permet de constater que les musulmans sont, dans le cas des « dossiers ouverts pour cas de discrimination relative à la conviction religieuse ou philosophique », de loin majoritaires.
Autres données qui rejoignent celles publiées chaque année en France par le collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), les femmes sont les principales victimes. L’islamophobie est, nous le savons, un racisme de lâches.
Troisième et dernier point que nous aimerions partager : les chiffres suivants montrent clairement que l’islamophobie n’est pas lié à la visibilité (hijab, barbe, qamis, etc.), mais bien à l’apparence musulmane, comme disait un ancien président français déchu.
Pour télécharger le rapport 2013 de Muslims’ Rights Belgium, cliquez sur le lien suivant : Rapport islamophobie – Belgique