Exode des populations musulmanes en Centrafrique – ©Barakacity
A Bangui, capitale de la Centrafrique, des dignitaires religieux tentent de peser de tout leur poids afin de convaincre chacun de déposer les armes pour que la paix revienne dans ce pays meurtri par les violences, la misère et la désolation.
Lire – Chasse à l’homme, vengeance et épuration en Centrafrique
L'archevêque et l'imam de Bangui appellent au désarmement des hommes armés infiltrés dans les églises et mosquées pic.twitter.com/vJTK29tTWt
— Stephane Jourdain (@s_jourdain) 22 Février 2014
Mais cela ne suffit pas. Les massacres continuent. Des civils meurent, des enfants, des femmes, des hommes, tués pour ce qu’ils sont.
Sinon, aujourd'hui, je suis retourné à la morgue. RCA: trois civils musulmans tués par balle dans la rue à Bangui http://t.co/CfkEY1UZwe
— Stephane Jourdain (@s_jourdain) 22 Février 2014
Les massacres continuent, malgré la présence de soldats français, de plus en plus critiqués et accusés de laisser les musulmans se faire tuer. Sur Twitter, un journaliste de l’Agence France Presse (AFP), que l’on pourra difficilement accuser de verser dans le complotisme, souleva publiquement le problème après l’exécution par balle de trois civils musulmans arrachés de leur taxi par une foule haineuse. Les soldats français se trouvaient alors à quelques centaines de mètres.
Les 3 musulmans tués aujourd'hui en plein rue, l'ont été à Bangui tout près des Fra. Ce qui pose la question de ce qu'ils contrôlent en RCA
— Stephane Jourdain (@s_jourdain) 22 Février 2014