Bon. Nous avions prévu de vous parler ce soir d’un projet de crowdfunding, c’est-à-dire de financement participatif, c’est-à-dire qu’on donne ensemble tous de l’argent, c’est-à-dire on fait ce que l’on fait depuis des années dans nos mosquées : chacun met la main à la poche pour financer un projet, en l’occurrence la construction d’une mosquée.
Donner, c’est dans l’ADN des musulmans
Donner, nous musulmans, nous savons faire, évidemment comme d’autres savent aussi faire. Donner, c’est même dans notre ADN. Allah nous recommande de nos biens, alors nous donnons par sa Grâce et pour Lui. Et nous aimons cela.
Mais, là tout de suite, nous ne vous parlerons pas du projet de crowdfunding dont nous voulions vous parler là tout de suite. Nous préférons vous parler d’un autre projet : un projet de crowdfunding. Mais pas n’importe lequel. Il ne s’agit pas là d’une collecte d’argent classique, mais peut-être de la première pierre d’un immense édifice que les musulmans de France vont poser, le début probable et souhaité d’une révolution.
Un prêt de 6 500 euros
Ce projet de crowdfunding porte sur le financement d’une bourse d’études de Mohamed Amsrie, un futur ingénieur de 21 ans, codirecteur d’un institut d’apprentissage du Coran et lui-même bientôt hafidh al-Qur’an, c’est-à-dire qu’il devrait achever prochainement la mémorisation le Coran dans sa totalité. Mohamed prépare d’ailleurs l’obtention de son idjazah de Coran et étudie l’arabe et les sciences islamiques à la madrassah de La Chapelle, à Paris.
Vous l’avez compris. Il s’agit aujourd’hui de fédérer la générosité de la oumma, notre conscience collective, pour permettre à un étudiant de qualité de parfaire son cursus. Au-delà de Mohamed, c’est proprement l’acte commun qui consiste à mettre ensemble la main à la poche pour ouvrir des voies d’excellence à nos soeurs et à nos frères étudiants. On pourra objecter que ça et là en France on a pu observer des aides ponctuelles allant dans ce sens. Certes, mais ériger ce soutien en système pérenne offrira véritablement le champ des possibles à tous ces talents qui aujourd’hui s’interdisent tels ou tels métiers parce que nés dans une famille pauvre.
Ensemble, nous sommes forts
Bref, il nous reste 1h30 pour arriver à atteindre – et dépasser 😉 – la somme demandée, soit 6 500 euros. Chères soeurs lectrices et chers frères lecteurs d’Al-Kanz, vous avez démontré par le passé que l’on peut en quelques heures mener et réussir ensemble des actions de bien. Que dites-vous de récolter ensemble les 2 000 euros restants ?
Si le coeur vous en dit, rendez-vous donc sur le site Easi Up en cliquant sur le lien suivant : je participe au financement d’une bourse d’études pour l’étudiant hafidh al-Qur’an Mohamed Amsrie.
Terminons en nous engageant personnellement sur la bonne moralité et sur les qualités humaines et personnelles de notre frère Mohamed. Tout comme Abou Anas, qui témoigne dans la vidéo ci-dessus, nous avons pu passer quelques jours en compagnie de Mohamed dans des conditions particulières, puisqu’il s’agit d’une retraite spirituelle pendant les dix derniers jours de ramadan (i’tikaf). Si notre témoignage vaut un peu plus de deux sous et si vous avez un peu d’argent à investir en sadaqa jaryia (aumône perpétuelle) n’attendez pas que d’autres vous doublent. Qui ne miserez pas sur un jeune homme qui connaîtra incessamment sous peu le Coran par coeur, qui fait partie des forces vives et toujours actives dans la mosquée, qui dirige un institut d’apprentissage de Coran ? Foncez, mais ne mettez pas tous 2 000 euros, faut laisser des hassanates à d’autres. Enfin non, faites comme vous voulez in cha’a-Llah ;).
* Rectification : Mohamed a quasiment achevé la mémorisation de tout le Coran. Nous avions indiqué dans un premier temps qu’il l’avait déjà achevée. (edit mardi 2 avril – 6h14)
Qu’Allah facilite la Oumma
Salem Aleykoum, je souhaiterai savoir comment effectuer un don et non un prêt car lorsque je souhaite valider on mindique qu’il s’agit d’un don sans contrepartie mais juste après il est indiqué les modalités de remboursement.
BarakAllahu fikum
« Qui ne miserez pas » …. Je miserez (sic) bien mais c’est trop tard !