Feu Saïd Bourarach
Presque quatre ans jour pour jour – les faits se sont déroulés le 30 mars 2010 –, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris a renvoyé « devant les assises de quatre hommes accusés d’être impliqués dans la mort de Saïd Bourarach », indique, avec l’AFP, Le Parisien.
Saïd Bourarach. Ce nom est dans toutes les mémoires, tant sa mort, et plus encore l’indifférence des autorités publiques, avaient révulsé bien au-delà de la famille et des proches de la victime. Le vigile, âgé de 35 ans à l’époque et père de famille, avait été retrouvé noyé dans le canal de l’Ourcq après avoir été pris à partie par quatre jeunes juifs, soupçonnés d’être sympathisants de la Ligue de défense juive (LDJ), violente association extrémiste interdite en Israël, mais qui a la bénédiction des autorités françaises et qui récemment encore pavoisait sous les yeux de Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur.
Le site du quotidien Libération évoquait, un mois après la mort du vigile, le « sionisme virulent » de l’un des agresseurs.
Selon le journaliste du Monde, Soren Seelow, qui a pu consulter les conclusions de l’instruction, « aucun des témoignages recueillis durant l’instruction n’a permis d’asseoir la motivation ethnique ou religieuse de l’altercation qui a conduit à la mort de Saïd Bourarach ». De même, « les relations des agresseurs avec la LDJ n’ont pas davantage pu être établies. » De fait, « la circonstance aggravante de crime « raciste » n’a pas été retenue par la justice. »
Lire – La justice n’a pas oublié Saïd Bourarach, le vigile noyé dans le canal de l’Ourcq
Cruelle ironie, il a fallu à l’époque attendre que Robert Ménard, actuel maire d’extrême droite de la ville de Béziers, remette l’affaire sur la table pour qu’un ministre, en l’occurrence Eric Besson, veuille bien dire deux mots sur la mort du vigile.
Si les quatre hommes récusent avoir tué Saïd Bourarach, l’autopsie du corps révéla de nombres traces de violence liées selon toute vraisemblance à l’altercation qui précéda la noyade du vigile. L’avocat des mis en examen indique vouloir faire annuler ce renvoi. Ses clients encourent une peine de vingt ans de réclusion.
Salem aylakoum,
Allah i rahmo, faites des dou’a pour que son meurtre « barbare » ne reste pas impuni !!!
Wa ‘aleykum salam,
Allahy rahmou ! Puisse Allah lui ouvrir les portes de son vaste Paradis (Amin)
Salam wa’likoum,
Je prie ALLAH seigneur des mondes,pour que ces meurtriers que dis je ces animaux payent cette acte monstrueux ici bas et dans l’au-delà.
et Merci Dieudo au passage qui a fini devant les tribunaux pour avoir dénoncé, à sa manière, le 2 poids de mesures entre cette affaire et celle d’ilan alhimi.
Je n’ai jamais entendu parler de cette affaire et pourtant je ne vis pas dans une grotte.
On voit clairement la différence de traitement de l’information.
Combien d’agressions telle que celle de Said Bourarach sont passés sous silence par les médias et les politiques ?
Honte à eux !
L’affaire a quatre ans et elle a fait du bruit en 2010.
Cela dit, les musulmans se plaignent beaucoup des médias, mais soutiennent peu les médias musulmans existants.
Salem alykoum.
Avez vous un contact pour soutenir la famille ?
Salem Aylaikoum,
no comment, j’aimerais juste avoir les coordonnées, email/téléphone pour soutenir la famille financièrement svp
écrivez moi directement à a2000nis@yahoo.fr
anis