Souvenez-vous. Juillet 2012 : Le Crédit lyonnais ferme le compte bancaire de l’association musulmane Oumati. Avril 2013 : Le Crédit lyonnais résilie arbitrairement le compte de la mosquée d’Ecquevilly .
Du diktat inacceptable des banques
Dans les deux cas, malgré des demandes insistantes, la banque refusera de donner la moindre explication aux deux associations. « Notre établissement a le regret de vous informer qu’il met fin par la présente à nos relations contractuelles. » Circulez, y a rien à voir !
La mobilisation de nombreux particuliers n’y changea rien. L’arbitraire, aux forts relents de discrimination, eut ainsi gain de cause.
Rebelote il y a quelques jours, cette fois contre une entreprise qui a le malheur de commercialiser des bijoux pas assez profanes. « Jugée trop catholique, la maison Laudate, spécialisée dans la vente de bijoux religieux, doit retirer tous les logos aux couleurs de la banque LCL (anciennement Crédit Lyonnais) de son site Internet », raconte Famille chrétienne sur son site.
Notons que dans le cas présent, contrairement à Oumati ou à la mosquée d’Ecquevilly, l’outrance de LCL est plus modérée, puisque la banque n’a pas fermé le compte, mais demandé le retrait de ses logos. Elle en dit néanmoins long sur la duplicité mercantile de cet établissement financier.
Face au mépris de LCL, la mobilisation heureuse de ses clients
Après avoir demandé, en vain, des explications à son agence, Vianney d’Alançon, patron de la maison Laudate, « a commencé à fermer plusieurs de ses comptes », tout en continuant à exiger que la banque s’explique. D’autres demandes de fermetures de compte ont suivi après que les réseaux sociaux se sont emparé de l’information. »
« Excédés par l’attitude de LCL, plusieurs clients se sont ainsi rendus dans leur agence locale pour demander la fermeture de tous leurs comptes. […] Le mouvement a pris une telle ampleur que plusieurs congrégations religieuses, et même l’économe d’un diocèse, ont décidé, eux aussi, de clore leurs comptes en banque… », raconte Famille chrétienne .
Face à cette forte mobilisation, LCL a perdu de sa morgue et s’est empressée de dépêcher un émissaire, Olivier Tassain, responsable du service de presse de la banque, auprès de Famille Chrétienne afin de désamorcer la crise. Une fois n’est pas coutume dans pareille situation, LCL met en avant son bien hypocrite « devoir de neutralité » pour justifier sa mise à l’amende. On veut bien l’argent des catholiques, mais il est hors de question de le faire savoir urbi et orbi. La religion, c’est tellement sale, voyez-vous.
Ensemble, nous sommes forts
Il est grand temps que le diktat de ces établissements bancaires cesse et que l’ensemble des citoyens entendent collectivement que les vrais patrons des banques ce sont eux et personne d’autres. S’il et bien une hantise chez ces entreprises, tout comme chez celles de l’industrie agro-alimentaire, textile, etc., c’est bien que chaque individu prenne conscience qu’il recèle en lui-même, indépendamment de tout autre individu ou groupe, une puissance phénoménale : celle de dire « non », celle de dire « stop ».
Internet permet aujourd’hui, au grand dam de ces entreprises, aux citoyens que nous sommes de prendre conscience de notre force. Ils nous voulaient moutons, nous nous montrons lions. Puisse ce non salutaire grandir. Le monde sera assurément meilleur, in cha’a-Llah.
salam,
Sinon ya Dieudonné qui va monter sa banque …
c’est exactement ce qu’il faudrait institutionnaliser : à chaque action immorale une réponse de boycotte organisée !
c’est exactement ce qu’il faudrait institutionnaliser : à chaque action immorale une réponse de boycotte organisée !