Vous n’êtes pas musulman. L’actualité vous inquiète. L’actualité vous inquiète d’autant plus que vous avez des voisins musulmans. Ou des collègues de boulot musulmans. Mais pas seulement.
Votre médecin, votre boulanger, le facteur, le plombier qui doit passer demain réparer l’évier de votre cuisine, la nounou de vos chouchous d’amour et tant d’autres personnes que vous croisez tous les jours sont mu-sul-mans !
Avec tout ce qu’on entend à la radio, tout ce que l’on voit à la télé, tout ce qui se dit, mais aussi et surtout tout ce qui ne se dit, tout ce que l’on nous cache, malgré toutes vos propres recherches sur les Internets, rien n’y fait.
Même Le Figaro, pourtant si alerte dans la traque des islamisssses qui sont partout, ne vous permet pas de reconnaître un bon musulman (osons l’oxymore) d’un dangereux musulman (excusez la tautologie).
Et ne parlons pas de cette nouvelle mode qui frappe de plus en plus de gens insoupçonnables, non musulmans quoi : la mode des hipsters, ces hommes qui n’ont rien trouvé mieux à faire que de se laisser pousser la barbe à la mollah Omar. Allez donc faire ensuite la différence avec un barbu musulman !
Nulle fatalité malgré tout. Ce peut être simple, très simple de distinguer un bon d’un dangereux musulman. Noredine Allam, du studio BDouin, nous livre le mode d’emploi suivant. Tout est question de proximité et de distance…
Bon, c’est vrai. Ce mode d’emploi ne résout pas tout, puisqu’il ne permet de repérer le dangereux musulman, l’extrémiste, l’islamisssse qu’a posteriori, uniquement après avoir pu constater la distance qu’il entretient avec la mosquée.
Mais gardons espoir : Noredine Allam pourrait nous livrer dans les prochains jours un mode d’emploi complémentaire qui permettra à chacun d’identifier, cette fois a priori, l’extrémiste, l’islamisssse. In cha’a-Llah.
salam,
Ça serait marrant ce dessin si ce n’est du fait qu’il représente ce qu’une grande majorité (de nos musulmans) semble penser…
Oups… De non- musulmans ….stupide autocorrecteur 🙂
Je n’ai aucune religion mais j’ai un grand respect des croyances des autres. J’ai été très frappé de la parole d’un grand penseur (Amin Maalouf, peut-être) qui disait que l’on reconnaissait un(e) bon(ne) musulman(e) non à l’aspect qu’il (elle) se donne mais à la beauté de sa vie et de ses actes.
Je pense que cela s’applique bien au-delà de l’Islam, y compris dans ma vie de citoyen ordinaire et sans religion.
Bi slama