Gagner de l’argent, entreprendre pour s’enrichir, être riche, rien de tout cela n’est blâmable ni blâmé en islam.
L’argent n’est en soin ni bien ni mal
Dans une interview accordée il y a une quinzaine d’années au magazine Paris Match, le basketteur Tariq Abdulwahad (@tariqabdulwahad), qui évoluait alors dans la prestigieuse NBA, se vit poser une question relative à son salaire mensuel (de mémoire, un million de dollars).
Le journaliste lui demanda si gagner autant d’argent n’était pas en contradiction avec sa foi, c’est-à-dire avec les principes islamiques. Le sportif professionnel répondit alors qu’Allah ne le jugera pas sur l’argent qu’il perçoit, mais sur l’usage dont il en fait. Cette réponse illustre parfaitement le rapport que doit entretenir le musulman avec l’argent.
Dieu nous jugera sur l’usage dont on fait de l’argent.
Ainsi, l’argent n’est en soi ni bien ni mal. Il devient ou non un problème selon ce que l’on en fait, mais aussi selon la manière dont on le gagne. On comprend dès lors que la question éthique est au coeur de la vie de l’entrepreneur. Elle est même une condition sine qua non de toute activité entrepreneuriale.
Votre commerce est-il en accord avec votre éthique ?
Pourtant, combien de chefs d’entreprise sont au fait de leurs droits et de leurs devoirs tant vis-à-vis de leurs clients (entreprises ou consommateurs) que de leur Créateur ? Une anecdote rapportée par Boubkeur Ajdir, l’un des fondateurs de l’association AIDIMM et expert en finance islamique chez IFAAS, résume à merveille la situation d’une majorité d’entrepreneurs musulmans.
Lors d’une formation délivrée par l’AIDIMM, un des participants, tenancier d’une librairie islamique, s’exclama, dépité : « Je vends des exemplaires du Coran toute l’année et je ne respecte pas l’éthique islamique en matière de transaction. » Vendre le Livre saint tout en violant les commandements divins, un comble n’est-ce pas ?
C’est pourtant le quotidien de tous ceux qui se sont lancés dans l’entrepreneuriat sans prendre connaissance des principes islamiques qui régissent les transactions commerciales. Autant dire beaucoup de monde…
Pour répondre et remédier à cette aberration, la Synergie des professionnels musulmans de France (SPMF) offre aux entrepreneurs voulant entreprendre en conformité avec leur foi une formation qui se déroulera dimanche 11 octobre à Paris.
Cette formation intitulée « l’éthique des affaires en islam » sera dispensée par cheikh Mouhammad Patel, expert et consultant international en finance islamique. Elle aura lieu à partir de 14h au Best Western, Hôtel Ronceray Opéra, 10 boulevard Montmartre, 75009 Paris.
Rencontrez des entrepreneurs, boostez votre business
Les occasions pour rencontrer plusieurs autres entrepreneurs en un lieu et dont on partage nombre d’affinités sont rares. Les rencontres SPMF visent systématiquement à favoriser les échanges entre entrepreneurs musulmans.
Participer à la formation de ce dimanche vous permettra sinon d’apprendre à tout le moins de rafraîchir vos connaissances en matière d’éthique islamique, mais encore d’étoffer votre réseau business. Autant dire que cet après-midi sera riche et assurément fructueux in cha’a-Llah, tant personnellement que professionnellement. Préparez donc dès-à-présent vos supports, cartes de visites, plaquettes de présentation et autres matériels qui pourront être utile à faire connaître votre entreprise.
La participation est de 20 euros pour les non-adhérents à la SPMF, de 10 euros pour les adhérents (envoyer un mail à contact@spmf.info avant de vous inscrire pour recevoir le code promotionnel).
Le nombre de places étant limite, nous vous conseillons de ne pas attendre. Cliquez sur le lien suivant pour accéder à l’inscription (uniquement) en ligne : L’éthique des affaires – séminaire par cheikh Mouhammad Patel, SPMF.
Visitez le site de la SPMF : Synergie des professionnels musulmans de France