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Violences conjugales : pourquoi il faut lutter de façon permanente

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Aux Etats-Unis, une femme sur trois et un homme sur quatre sont victimes de violences domestiques. Les chiffres sont terribles. Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé « 35 % des femmes dans le monde ont été victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime ou de violences sexuelles de la part d’une autre personne à un moment donné dans leur vie. »

Plus grave encore, « des études menées à l’échelle nationale font apparaître que 70 % des femmes ont été victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime au cours de leur vie ».

Toujours aux Etats-Unis :
– vingt personnes sont victimes toutes les minutes de violences exercées par un proche.
– entre 2003 et 2012, entre 2003 et 2012 34 % des femmes assassinées l’ont été par leur conjoint.

domestic violence AlJazeera +

La lutte contre les violences conjugales et les violences domestiques doit devenir et demeurer cause nationale toute l’année jusqu’à ce que ces abominations soient éradiquées, que cela prenne cinq, dix, vingt ou cinquante ans.

A l’école, dès la maternelle et tout au long de la scolarité, au travail, dans les transports, dans les médias, etc., il est urgent d’éduquer toute la société de façon massive et sans discontinuer ; sans quoi le coût humain, social et économique (secondaire mais réel) ne cessera d’augmenter.

Lutter contre les violences domestiques et conjugales, c’est in fine certes protéger les victimes concernées en premier lieu, mais aussi la société toute entière.

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Chacun peut et doit sensibiliser d’abord au sein de sa propre famille, auprès de ses amis, sur Internet, via Twitter, Facebook, Instagram, etc., à la lutte contre les violences domestiques et conjugales. C’est l’affaire de tous

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