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#FreeMoussa Noir et musulman, Moussa méprisé par Manuel Valls

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manuel valls barakacity

Samedi 9 janvier, le chef du gouvernement était en visite à Evry, où il fut maire avant de devenir ministre. Il s’y promena accompagné de Francis Chouat, son homme de paille placé à la tête de la mairie pour veiller aux terres du roitelet. La vie de ministre est éphémère. Même si Evry manque de « Blancs, des white, des blancos », Manuel Valls compte bien récupérer la ville quand le vent tournera.

Lors de sa visite, le Premier ministre accepta d’être pris en photo avec quelques habitants, mais pas tous. Dans une vidéo amateur publiée le jour-même sur Internet, on l’entend en effet refuser cette faveur à un jeune homme qui en fit poliment la demande. La raison invoquée fut d’abord le temps.

Puis, après que le jeune homme demanda au Premier ministre ce qu’il comptait faire pour la libération de l’humanitaire français, Moussa Tchantchuing, incarcéré abusivement au Bangladesh, ce dernier lui répondit froidement : « C’est pour ça qu’on ne prendra pas de photo ». « Pour ça », qu’est-ce à dire ? Nous avons peut-être la réponse dans un article de la journaliste du Monde Sylvie Kauffmannn, du 13 mai 2013 :

« Lorsque l’on est en première ligne en politique avec, au bout du chemin, des ambitions présidentielles, on vise le sans-faute. Et en France, faire un sans-faute, c’est ne pas prendre le risque, fût-il minime, d’un échange de propos provocateurs avec Tariq Ramadan. Ne pas tenter les twittos. »

Les twittos sont les utilisateurs du réseau social Twitter. A l’époque, Manuel Valls n’hésita pas à humilier la France de crainte de se retrouver sur une photo où aurait pu se trouver aussi Tariq Ramadan. C’est dire l’envergure du prétendant à l’Elysée…

Lire – Se rêvant président, Manuel Valls a peur de Tariq Ramadan… et de Twitter ?

On peut donc penser que cette fois encore Manuel Valls refusa de prendre le risque de « tenter les twittos » en acceptant de poser aux côtés d’un sympathisant, voire un membre, qui sait, de Barakacity. L’ancien comme l’actuel maire d’Evry n’ont de cesse de traîner dans la boue l’ONG, qu’ils aimeraient tant voir disparaître. Trop indépendante, pas assez docile, trop musulmane. Se voir associé à la subversive serait, doivent-ils penser, politiquement un suicide.

Au-delà de la raison du refus du Premier ministre, le mépris qu’il manifeste est lourd, sourd, gras.

Manuel Valls à propos de Moussa, humanitaire méprisé

Jeune homme 1 : « Vas-y, prends-nous une belle photo. »

Jeune homme 2 : « On peut prendre une photo avec vous Monsieur ? »

Manuel Valls : « Non non, là j’arrête sinon on va rester […] »

Jeune homme 2 : « Monsieur vous comptez faire quoi pour le ressortissant français qui est au Bangladesh incarcéré Moussa ? »

Manuel Valls : « C’est pour ça qu’on ne va pas faire de photos »

Jeune homme 2 : « C’est pour ça ! Ok. Parce que c’est quand même c’est un compatriote français, non ? »

Manuel Valls : « Bien sûr. »

Jeune homme 2 : « Il […] une ONG qui est à Evry »

Manuel Valls : « Bien sûr. »

Jeune homme 2 : Et vous comptez faire quoi ?

Manuel Valls : « Bien sûr. »

Jeune homme 2 : « Ah la la, bonne journée au revoir. »

Jeune homme 1 : « Ah c’est dommage. »

Pour entendre Manuel Valls, égal à lui-même, lancez la vidéo suivante.

Chacun comprendra combien il est important que cette vidéo soit vue par un maximum de Français. Ne vous contentez donc pas de la regarder, diffusez-là sans modération. Faites-le pour Moussa.

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