82 jours que l’humanitaire français Moussa Tchantchuing est détenu par les autorités bangladaises. Depuis le 22 décembre, 69 jours en prison, et dans le pays depuis le 1er mars : sa libération d’il y a douze jours est conditionnelle.
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Dans l’attente d’un rapport final que doit fournir la police, Moussa pourra voir les charges – fallacieuses – qui pèsent contre lui être abandonnées ou être poursuivi. Il risque bel et bien la prison.
Même si la mobilisation s’est rapidement atténuée, particulièrement depuis douze jours avec l’annonce de la sortie de prison de Moussa, il est important que les bonnes volontés continuent de rappeler que l’humanitaire est privé de liberté et qu’il encourt une peine de prison ferme. De la prison pour avoir voulu porter secours à des malheureux, persécutés où qu’ils aillent, damnés de la terre, damnés de leur terre, les Rohingyas.