En 2013, David Aaronovitch, journaliste américain, considérait qu’il est l’Hitler birman. Wirathu, moine bouddhiste à l’islamophobie féroce, vient d’être interdit de sermons par les hautes autorités bouddhistes de Birmanie.
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La sanction, qui a pris effet sur-le-champ, s’étend jusqu’au 9 mars 2018, rapporte le quotidien Libération. Toute violation de cette décision vaudrait au moine islamophobe des poursuites.
Toujours selon Libération, après des années de silence, voire de complicité passive, Wirathu aurait braqué une partie de la société civile.
Wirathu est allé trop loin, trop vite, trop violemment. Ses critiques contre la responsable de l’ONU, ses prêches de haine, les positions liberticides de Ma Ba Tha ont poussé une partie de la société civile, de la Ligue nationale pour la démocratie d’Aung San Suu Kyi et de certains cercles du gouvernement à agir. L’été dernier, le conseil des grands maîtres du sangha Maha Nayaka a désavoué publiquement Ma Ba Tha. C’est maintenant au tour de son leader, Wirathu, d’être mis en garde. Prochaine étape : une action en justice ?
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