L’aïd al-adha, seconde fête musulmane de l’année après l’aïd al-fitr – laquelle a lieu à la fin du mois de ramadan–, sera célébrée le 1er ou le 2 septembre selon les pays in sha’a-Llah. En France, les musulmans la fêteront vendredi 1er.
C’est à l’occasion de l’aïd al-adha que les musulmans de France et d’ailleurs sacrifient un mouton. Ou plutôt, pour les musulmans de France, font sacrifier un mouton : la loi n’autorise pas les particuliers à procéder eux-mêmes à l’abattage des bêtes. C’est donc vers des abattoirs agréés que chacun doit se tourner s’il souhaite avoir son mouton de l’aïd.
Début juin, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a publié deux cartes relatives à ces abattoirs agréés pour l’aïd ainsi que la capacité d’abattage desdits abattoirs. Nous les publions ci-dessous.
Pour télécharger la carte des abattoirs en service pour l’aïd al-adha, cliquez sur le lien suivant : Aïd al adha : abattoirs agréés d’ovins, pérennes ou temporaires (PDF).
Pour télécharger la carte des abattoirs en service pour l’aïd al-adha, cliquez sur le lien suivant: Capacité d’abattage et abattage dans les abattoirs agréés (PDF)
Selon le ministère de l’Agriculture, ce sont 100 000 ovins qui seront abattus à l’occasion de l’aïd. Soit moitié moins que ce qu’estime l’Oeuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA), organisation animaliste, qui avance depuis plusieurs années le chiffre de 200 000 moutons et environ 4 000 bovins. En 2011, ce même ministère publiait le chiffre de 258 000 têtes abattues à l’occasion de l’aïd.
Lire – Mouton de l’aïd : les musulmans, indispensables soutiens de la filière ovine
100 ou 200 000 bêtes, l’aïd al-adha est, pour la filière ovine, l’occasion de retrouver des couleurs. Nombre d’éleveurs français misent en effet sur cette fête pour renflouer leur trésorerie et garder la tête hors de l’eau.