En islam, il n’existe que deux fêtes :
– d’abord l’aïd al-fitr : cette fête a lieu à la fin du mois de ramadan
– ensuite et enfin l’aïd al-adha, qui a lieu pendant le hajj, ce pèlerinage – et pilier de l’islam – sur les lieux saints de l’islam. C’est à l’occasion de cette fête que l’on sacrifie une bête, dans nos contrées le fameux « mouton de l’aïd ». Ailleurs, c’est une chèvre, un boeuf ou encore un chameau.
Seulement deux fêtes donc. Pourtant quand vient le mois de rabi’ al-awwal comme ces jours-ci, on assiste à une certaine agitation : la date du mawlid approche, c’est l’anniversaire de la naissance du Prophète (paix et bénédiction sur lui).
Lire – 1er rabi’ al-awwal 1440, troisième mois du calendrier musulman
Dans un article publié il y a quelques années, cheikh Mouhammad Patel rappelle un point fondamental, très rarement mis en avant ou volontairement ignoré tant il vient compliquer la tâche de ceux qui défendent mordicus cette célébration : personne ne sait en effet très précisément à quelle date est né le Prophète (paix et bénédiction sur lui).
S’il est vrai que la date retenue le plus souvent est le 12 rabi’ al-awwal 570, elle est sujette à divergences. Comment donc dans ces conditions célébrer sa naissance ? Sans parler du fait que ses propres compagnons (qu’Allah soit satisfait d’eux), les meilleurs parmi les hommes, n’ont jamais fêté le mawlid…
Bref, la naissance du Prophète ﷺ se fête pas, même si d’aucuns se préparent pour la célébrer mardi prochain.
Pour lire l’article de cheikh Mouhammad Patel, cliquez sur le lien suivant : Des divergences au sujet de la date de naissance du Messager d’Allah (saw) ?
السلام عليكم
cette « fête » est une imitation de la fête de la naissance de Jésus (dont on ne connaît pas non plus la date réelle).
Moi ce qui m’étonne le plus, c’est qu’on est pourtant sûr de la date de sa mort : le 12 rabi` al awwal 11
Ce devrait donc être un jour de deuil pour un être cher plutôt qu’une fête.