En France, la loi distingue intérêt et usure. L’intérêt, précise le dictionnaire Larousse est la « somme que le débiteur paie au créancier en rémunération de l’usage de l’argent prêté ».
L’usure, toujours selon le Larousse, est aussi un intérêt, mais « perçu au-delà du taux licite ». L’usure est en outre un « délit consistant à stipuler dans un prêt d’argent un intérêt à un taux excessif dépassant un plafond fixé par la loi ». En d’autres termes, l’usure est un intérêt à un taux jugé abusif.
En islam, cette distinction n’existe pas. Taux excessif ou très bas, l’intérêt (riba) est sévèrement prohibé et toujours prohibé.
Il est important de préciser que riba est toujours prohibé contrairement à ce que l’on peut lire ça et là : le recours à riba est interdit pour le prêteur comme pour l’emprunteur, interdit pour acheter une voiture comme pour acheter une maison, interdit pour financer son entreprise ou financer ses études, enfin interdit aussi pour augmenter son épargne via un compte en banque.
En France, depuis qu’une fatwa a fait plonger des milliers de familles musulmanes dans ce péché gravissime qu’est le recours à l’intérêt, la confusion est grande.
Lire – Riba : cet « argent sale » qui équivaut à commercer sexuellement avec sa mère
C’est pourquoi nous avons jugé bon de remettre au goût du jour un article de cheikh Ahmed Anas Lala, disponible sur son site, Maison-islam, depuis plus de dix ans.
Vous y trouverez les réponses aux questions suivantes : « Pourquoi l’islam a-t-il permis de s’enrichir en vendant des biens ou des services, mais pas en percevant de l’intérêt ? L’intérêt n’est-il pas, au fond, comme un bénéfice perçu sur la revente de l’argent qu’on a acquis à la sueur de son front et à la force de ses bras, ou comme un loyer perçu sur la location de cet argent honnêtement acquis ? Pourquoi l’intérêt n’est-il pas comparable au bénéfice perçu sur la vente ? »
Cet article est l’un des plus complets, sinon le plus complet, sur le Web francophone. Le lire permet de mieux comprendre la notion d’intérêt en islam et de clarifier la question du recours à riba, abomination malheureusement tant banalisée aujourd’hui.
Si le sujet est loin d’être clair pour vous, n’attendez plus, pour lire l’article dans son intégralité, cliquez sur le lien suivant : Qu’est-ce que l’intérêt (« الربا ») ? Pourquoi l’islam l’a-t-il interdit ?