« Pensez-vous entrer au Paradis alors que vous n’avez pas encore subi des épreuves semblables à celles que subirent ceux qui vécurent avant vous ? Misère et maladie les avaient touchés ; et ils furent secoués jusqu’à ce que le Messager, et avec lui, ceux qui avaient cru, se fussent écriés : “Quand viendra le secours d’Allah ?” – Quoi ! Le secours d’Allah est sûrement proche. »
La vie n’est pas un long fleuve tranquille, nous rappelle le verset 214 de la deuxième sourate du Coran, sourate Al-Baqarah (La Vache). Elle est même une prison pour le croyant, selon un célèbre hadith.
Même enseignement dans la vive recommandation du Prophète ﷺ à son proche compagnon et futur calife, Omar Ibn Al-Khattab (que Dieu soit satisfait de lui) : « Sois dans ce monde comme si tu étais un étranger ou quelqu’un de passage » (sens d’un hadith).
La vie est parfois calamité et misère, tristesse et malheur, tragédie et douleurs. Abîmé, l’être humain peut alors vaciller jusqu’à chavirer. Maladie à part entière, la dépression peut devenir son quotidien.
Si la foi n’agit pas comme un remède miracle contre la dépression, elle n’en constitue pas moins un atout considérable et salutaire. Quand le désespoir prend le dessus demeure tout de même l’espoir en Dieu.
Dans la vidéo suivante, traduite par l’équipe de Darifton et compagnie, Kamel Saleh, que les lecteurs d’Al-Kanz connaissent depuis des années, réconforte un jeune homme durement éprouvé dans sa vie et frappé par une sévère dépression.
Bien que le propos soit à certains égards maladroit – la dépression ne se guérit pas par la volonté du dépressif, laquelle est par définition est abolie -, la vidéo façon spoken word n’en est pas moins utile.
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