Jeudi 24 octobre, des tags racistes, islamophobes et antisémites, étaient découverts au petit matin sur le chantier de la future mosquée de Charleville-Mézières, dans les Ardennes (08).
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Ce matin, dimanche 27 octobre, de nouvelles inscriptions y ont été relevées. Cette fois encore, le préfet Pascal Joly a condamné ces dégradations racistes.
????️ Communiqué de presse de Pascal Joly, préfet des #Ardennes.@Place_Beauvau @COZ_EST @DILCRAH @FPotier_Dilcrah @Boris_CM2014 @VilledeCMz pic.twitter.com/uAc9mq1oqd
— Préfet des Ardennes (@Prefet08) October 27, 2019
Le maire, Boris Ravignon, a condamné à son tour, en début de soirée, cette nouvelle manifestation islamophobe. Il a en outre demandé à la police municipale « d’apporter son concours à la protection du site et à la police nationale « de trouver les coupables ».
Je condamne fermement les nouvelles inscriptions racistes, antimusulmans et antisémites réalisées sur le chantier d’une mosquée à #CharlevilleMezieres. Je demande à la #PoliceMunicipale d’apporter son concours à la protection du site et à @PoliceNationale de trouver les coupables pic.twitter.com/ImxUSGIs3r
— Boris (@Boris_CM2014) October 27, 2019
Pugnace lorsqu’il s’est agi d’appeler à signaler les musulmans, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner demeure silencieux ce soir comme après les inscriptions racistes de jeudi dernier.
Plus généralement, la classe politique, prompte à réagir très rapidement quand il s’agit d’agonir de reproches les musulmans, est cette fois indifférente à l’expression de l’antisémitisme et du nazisme, lesquels semblent toujours solubles dans l’islamophobie.