Voilà qui n’étonnera pas les connaisseurs du régime chinois ni celles et ceux au fait du génocide culturel subi par les Uyghurs (ou Ouïghours), dénoncé par de nombreuses ONG, dont Amnesty International ou Human Rights Watch, et le Congrès mondial des Ouïghours : les Uyghurs installés en France sont surveillés, traqués et harcelés par les services chinois.
Le quotidien Libération a enquêté sur le sujet. Extraits.
Colis étranges, coups de téléphone anonymes… Partout à travers le monde, les membres de cette minorité musulmane du Xinjiang sont surveillés et intimidés par le régime chinois, qui a déjà enfermé au moins un million de personnes dans des camps.
[…] Après plusieurs semaines d’enquête, Libération révèle l’ampleur de la traque des Ouïghours, par delà les frontières, et cette pression psychologique, qui s’étend bien au-delà du seul cas de Jesur. La volonté de Pékin est limpide : aucun Ouïghour à l’étranger ne doit passer entre les mailles du filet.
[…] Le 23 juillet, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a indiqué à l’Assemblée nationale que la France avait pris «les dispositions nécessaires» pour tenir « compte de la situation au Xinjiang lors du traitement des demandes relatives au séjour des Ouïghours en France, afin de prévenir les situations susceptibles de conduire à une violation de leurs droits fondamentaux ».
Pour lire l’intégralité de l’enquête d’Hugo Boursier, cliquez sur le lien suivant : En France, les Ouïghours suivis à la trace.
Rappelons à toute fin utile que des musulmans uyghurs appellent depuis plusieurs semaines à un boycott de la Chine. Aussi illusoire soit-il, un tel appel doit être entendu : #WeBoycottChina Des musulmans uyghurs appellent au boycott de la Chine.