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Attentat de Brest : sept mois après, convalescent, l’imam Rachid Eljay « nous dit tout »

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imam Rachid Eljay

Jeudi 27 juin 2019, un attentat était commis à la mosquée Sunna à Brest contre son imam, Rachid Eljay, et Osman, un fidèle. Tous deux faillirent y perdre à la vie.

Près de sept mois après cette tentative d’assassinat, niée par nombre de politiques et de journalistes, minimisée par bien des médias, non reconnue comme acte terroriste malgré l’évidence, Rachid Eljay, 39 ans, sort de son silence.

Dans un entretien vidéo publié samedi soir sur sa chaîne Youtube, l’imam prend la parole publiquement pour la première fois depuis la seule et unique apparition survenue deux jours après l’attentat. Rachid Eljay sur son lit d’hôpital salua en effet le 29 juin 2019 l’élan de solidarité, dont il bénéficia, et tint à rassurer celles et ceux qui s’inquiétèrent alors pour lui.

Lire – Attentat de Brest : serein, l’imam Rachid Eljay s’exprime dans une vidéo

« Au bout de cinq-six (sic)* mois, aucun juge d’instruction n’a été saisi », Rachid Eljay à propos de l’attentat.

Sur pieds, même si toujours convalescent et marqué à vie par des séquelles permanentes, – trois des six balles de 9 millimètres qui lui furent destinées l’ont touché, deux dans chaque jambe et une dans la main –, l’imam de la mosquée Sunna commence par raconter l’attentat, sans manquer de rendre hommage à Osman, ce jeune homme qui en s’interposant risqua sa vie et sauva la sienne.

Le récit de l’attaque terroriste effectué, le rescapé partage ses interrogations autour du traitement tant médiatique dont il est victime, avant comme pendant et après l’attentat, que judiciaire, livrant au passage des détails sur son agresseur qui, en effet, interrogent.

La seconde partie de l’entretien porte sur diverses questions sur le voile, l’islamophobie, le statut des imams dans notre pays ou encore l’organisation de l’islam en France.

On notera la question – et la réponse – autour de ce que certains qualifient de « changement », quand Rachid Eljay parle d' »évolution ». Il revient à cet égard sur le diplôme de droit obtenu à l’université Rennes 1 en « Religions, droit et vie sociale » qui a chagriné ses détracteurs de tous bords.

* Nous approchons les sept mois.

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