Après le carnage perpétré par un terroriste australien dans un double attentat commis dans deux mosquées de la ville Christchurch (Nouvelle-Zélande), Catherine Blein, conseillère régionale de Bretagne, tweeta le message suivant : « Tuerie en New Zealand : œil pour œil ».
Le collectif contre l’islamophobie (CCIF) et le Conseil français du culte musulman (CFCM) décidèrent de porter plainte contre l’ex-élue FN.
Jeudi, le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) a condamné Catherine Blein à un an de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité pour « apologie du terrorisme », ainsi qu’à payer au CCIF 3 000 euros de dommages et intérêts et à 1 200 euros pour frais de justice.
Sur Twitter, le CCIF a tenu à remercier ses soutiens et l’avocat Christophe Accardo, qui plaida ce dossier. Quant au CFCM, il se « réjouit », dans un communiqué « du jugement rendu […] [constatant] que le tribunal correctionnel est allé au-delà des réquisitions du procureur de la République, ce qui démontre la réalité de la gravité des propos qui avaient été tenus par Mme Catherine Blein ».
Côté politique, Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne, s’est fendu du tweet suivant. En mars dernier, il décider aussi de saisir le procureur de la République
La condamnation de Mme Blein (élue sur la liste rassemblement national) suite à ses propos appelant au meurtre et contre lesquels j’avais engagé une action en justice, est l’occasion de rappeler que la haine n’a pas sa place dans le débat public. https://t.co/oj39mz0Ao7
— Loïg Chesnais-Girard (@LoigCG) February 6, 2020