Ramadan. Lundi 23 mars, Emmanuel Macron réunissait par audioconférence les responsables des principaux cultes de France (orthodoxe, bouddhiste, musulman, juif, catholique et protestant) pour leur signifier qu’au mois d’avril l’ensemble des célébrations et événements religieux se feront « sans rassemblement ».
Cette année, les chrétiens célèbreront la semaine sainte du 6 au 12 avril et lundi de Pâques correspond au 13. Pessah, la Pâque juive, aura lieu à partir du 8 au soir jusqu’au 16 et le mois de ramadan devrait débuter autour du 24 avril.
Ces mesures, motivées par la crise du coronavirus, ne sont malgré tout pas gravées dans le marbre. Nul n’est aujourd’hui capable de prédire avec certitude l’évolution de la pandémie. Ramadan 2020, c’est dans un mois. D’ici là, de l’eau aura coulé sous les ponts.
S’il faut bien se préparer dès-à-présent à vivre confinés au moins la première semaine du mois de jeûne, sans prière collective à la mosquée ni tarawih (prière de la nuit pendant ramadan), un retournement de situation, comme on a pu les vivre lors des précédentes pandémies de 2003, 2009 et 2013, ne peut être totalement écarté.