Adidas France lance son hijab sport. Fabriqué par des prisonniers uyghurs ?

« Prépare-toi, il arrive bientôt », indiquait en février dernier le site officiel d’Adidas France. « Il », c’est son hijab pour les femmes musulmanes qui souhaitent pratiquer un sport tout en portant un.

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Quelques semaines plus tard, la fiche produit fut mise en ligne sur le site officiel. Le hijab sport Adidas apparaissait bien dans la boutique, mais impossible de l’acheter. Il fallait encore attendre le 12 mai.

Après quoi, la date de lancement oscilla entre le 25 et le 26 mai. Adidas prévoit désormais une commercialisation le 2 juin prochain.

Distancée par Nike, dont le hijab sport est commercialisé depuis décembre 2017, la marque allemande lance son hijab sport en France ce soir à minuit, plusieurs mois après sa commercialisation dans plusieurs pays arabes.

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Qu’Adidas veuille une part du marché de l’Islamic Fashion, c’est le sens de l’histoire. Les uns applaudiront, les autres conspueront. Tous doivent s’attendre à l’arrivée future d’autres marques à la renommée internationale.

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En revanche, que la marque aux trois bandes collaborent avec la Chine dans sa répression contre les musulmans est particulièrement problématique, comme le révéla en mars dernier un rapport de l’ONG australienne Australian Strategic Policy Institute (ASPI).

Question : le hijab sport d’Adidas a-t-il été confectionné par des prisonniers enfermés dans des camps de concentration uniquement parce que musulmans ?

Outre Adidas, 82 autres entreprises ont été épinglées par l’ONG ASPI.

Pour télécharger le rapport complet (en anglais), cliquez sur le lien suivant : Uyghurs for sale, ‘Re-education’, forced labour and surveillance beyond Xinjiang.