Lire l’arabe semble souvent difficile… même lorsqu’on la parle soi-même. Qui n’a jamais pratiqué cette langue à l’écrit, qu’elle lui soit totalement étrangère ou parfois même qu’elle lui soit familière à l’oral, a souvent il est vrai quelque idées bien arrêtées sur le sujet.
Evacuons immédiatement la spécificité propre de la graphie des lettres arabes qui de fait peut impressionner toute personne n’ayant jamais utilisé que l’alphabet latin.
La difficulté dont il est question ici est celle liée à l’absence de voyelles (haraka, en arabe). Prenons immédiatement un exemple, en l’espèce l’un de ceux que vous retrouverez dans la vidéo ci-dessous. Que signifie donc le mot suivant ?
Aussi étonnant que cela puisse paraître pour un non-arabophone, dans un tel cas, qu’il s’agisse du débutant dont la connaissance de la langue se limite à celle de l’alphabet arabe ou de l’arabophone confirmé, aucun ne donnera une seule réponse.
Le premier parce qu’il essaiera à partir des trois voyelles courtes de la langue arabe (fatha, damma, kassra) toutes les combinaisons possibles ; le second parce que le mot ci-dessus se lit de deux manières :
Le premier mot signifie « professeure, institutrice », le second « école ». Si la structure est la même, la vocalisation, c’est-à-dire les voyelles, diffère d’un mot à l’autre. Mais comment faire la différence entre les mots dans un texte absolument sans aucune voyelle ?
Réponse dans la vidéo ci-dessous réalisée par Fakhreddine, directeur du centre de langue arabe pour non-arabophones Tanger institut et professeur-animateur de la formation en ligne L’Arabe facile, dont Al-Kanz est partenaire.
Pour aller plus loin, suivez la formation proposée par L’Arabe facile : Apprendre à lire l’arabe et comprendre le Coran.
(Les liens vers le site L’Arabe facile sont des liens affiliés.)