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Les cryptomonnaies comme moyen de paiement sont haram, selon le Conseil des savants d’Indonésie

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Finance islamique. Depuis fin 2016 et l’augmentation constante du cours du bitcoin, cryptomonnaies des plus populaires, les actifs numériques virtuels ont le vent en poupe. Au 31 décembre 2016, un bitcoin valait 638 dollars américains contre 68 521 le 5 novembre dernier.

Cette envolée n’a pas échappé au grand public, musulmans compris. Sur Google, la requête « crypto halal » – que l’on traduirait par la question suivante : « les cryptomonnaies sont-elles licites (halal) ou illicites (haram) ? » — suit, quantitativement, peu ou prou l’évolution du cours du bitcoin de ces cinq dernières années, à tout le moins la médiatisation de ce cours.

D’après cheikh Taqi Usmani, l’un des plus grands, sinon le plus grand, spécialistes actuels en finance islamique, les cryptomonnaies ne sont pour l’heure pas licites. « Selon le droit musulman, il n’y a pas encore de fondement solide pour accorder leur autorisation », indiquait-il en mai dernier.

Et d’ajouter que « [la cryptomonnaie] est principalement utilisée à des fins spéculatives. Personnellement, je ne la recommanderais pas. […] Cependant, il pourrait arriver qu’à l’avenir son utilisation puisse s’étendre pour le commerce réel. Nous devrons alors peut-être revoir notre position actuelle. »

Lire – Cryptomonnaies : « selon le droit musulman, il n’y a pas encore de fondement solide pour les autoriser »

C’est à la même conclusion qu’est arrivé, jeudi à la suite d’une réunion, le Conseil des savants d’Indonésie (Majelis Ulama Indonesia, MUI), rapporte Reuters.

Interviewé par l’agence de presse, Asrorun Niam Sholeh, responsable des décrets religieux du MUI, précise que les cryptomonnaies sont interdites en tant que moyen de paiement « car elles comportent des éléments d’incertitude, de paris et de préjudice », tout comme est haram le commerce de ces cryptomonnaies en tant que marchandises car « il ne respecte pas les règles islamiques » (actifs non tangibles, valeur fortement fluctuante, etc.).

Cet avis, non contraignant, rejoint la position de cheikh Taqi Usmani, qui assimile les cryptomonnaies à une sorte de gambling (jeux de hasard et d’argent).

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2 Commentaires

  1. Le cheikh Abdellah Thiam de l’institut MyDars avait abordé cette question dans un de ses speed fiqh, je ne sais pas si vous connaissez le format, cela mériterait d’être mis en avant.

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