« La crise syrienne est la plus grande crise migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale. Il faut que les gens comprennent ce qui se passe là-bas ; notamment au Liban, où plus de 1,2 million de réfugiés syriens se retrouvent entassés dans certaines zones dans des conditions terribles », rappelle Yacine, responsable pôle projets d’Ummah Charity.
Outre la distribution de colis alimentaires et de repas chauds en France et à l’étranger (Maroc, Sénégal, Mauritanie, Côte d’Ivoire et Liban), le plus ambitieux des projets portés par l’ONG en ce ramadan est sans nul doute l’usine à pains autofinancée par une boulangerie.
Autofinancer une boulangerie, embaucher des réfugiés
Depuis cinq ans, Ummah Charity finance l’approvisionnement en pains dans les camps de réfugiés de la plaine de Bekka (Liban). La demande est constante, les campagnes coûteuses et incertaines.
Il a donc été décidé de remplacer les collectes auprès des donateurs par une réponse pérenne : « Avec les bénéfices de la boulangerie, on va pouvoir financer une partie de la production de l’usine à pains », se réjouit Mehdi, directeur de la communication.
Le projet est double :
- d’une part, une boulangerie — la seule dans un rayon de trente kilomètres —, dans laquelle la clientèle trouvera pitas, baguettes, viennoiseries et sandwichs. Lieu de vie et de convivialité, elle permettra à qui le souhaite de manger sur place ; selon le modèle éprouvé des Paul, la Mie Câline et autres Brioche Dorée.
- d’autre part, une usine à pains, dont le seul objectif sera de produire du pain pour les réfugiés. D’ores et déjà en place, les équipements, dont une machine à pain industrielle, permettent de fabriquer et de distribuer 11 550 pains quotidiennement ; soit 1 650 sacs contenant sept pains chacun.
Détail qui a son importance : l’usine à pains se trouve dans le même bâtiment que la boulangerie ; à l’étage. Les coûts seront ainsi réduits et les productions optimisées. Autre volet du projet et non des moindres : les employés, une trentaine, seront recrutés parmi les réfugiés, syriens et palestiniens. Dans un pays économiquement sinistré comme le Liban, avoir un travail est « plus que rare », confie Mehdi.
Dans les camps de réfugiés, les distributions de pains profitent aux familles qui bénéficient, deux fois par semaine, de deux sacs contenant sept pains chacun. Offerts gratuitement, ils ne peuvent être vendus : une mention sur chaque sac le rappelle explicitement.
Voici comment aider
On l’aura compris, l’autofinancement est au coeur de cette initiative. La financer, c’est l’inscrire dans la durée. Mais avant cela, une amorce, un coup de pouce est indispensable. La boulangerie, grâce aux bénéfices attendus, prendra le relais.
Concrètement, pour mener à bien et à terme ce projet, 400 000 euros sont nécessaires. C’est une somme à la fois très importante et facile à collecter si la mobilisation de chacun est là.
Pour participer financièrement, rendez-vous sur le site d’Ummah Charity en cliquant sur l’image ci-dessous ou le lien suivant : 400 000 euros pour le projet « boulangerie et usine à pains au profit de réfugiés au Liban ».
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Al-Kanz est partenaire d’Ummah Charity sur ce projet.