Souvenez-vous. L’an dernier, sur Google, la requête du type « horaire de prière [nom d’une ville] » permettait d’obtenir quasi instantanément l’heure des cinq prières quotidiennes pour une commune donnée, sans même devoir cliquer sur le lien d’un des sites proposés dans les résultats de recherche.
Lire – Google signe-t-il la fin des sites d’horaires de prière ?
Le moteur de recherche offrait aux internautes la boîte de réponse ci-dessous pour les plus de 36 000 villes et villages que compte l’Hexagone, et plus généralement pour toutes les villes du monde.
Des horaires de prière instantanément affichés
Horaires des cinq prières canoniques du jour, heure du lever du Soleil (churuq), nom de la ville, temps restant avant la prochaine prière, mode de calcul et choix de l’angle de calcul. Il ne manquait plus que l’adhan (appel à la prière).
La mise en avant des horaires de prière islamiques n’est pas nouvelle. Dans les années 2010 déjà, Google proposait ce service, à ceci près qu’il extrayait les informations requises d’un site tiers pour les faire apparaître instantanément sur le moteur de recherche.
Il arrive encore d’obtenir ce que Google appelle des « extraits optimisés », selon les requêtes, à la place de la boîte de réponses.
Plus de boîte à réponses pour les horaires de prière
La boîte à réponses dédiée aux horaires de prière islamique a disparu. Elle peut être désormais remplacée par un extrait comme dans l’exemple ci-dessus ou avoir été tout bonnement supprimée, comme on peut le constater sur la capture d’écran suivante.
Le premier résultat de la recherche proposé, en l’espèce le lien vers la page des horaires de prière du site Guidemusulman, apparaît immédiatement. Plus de boîte de réponse…
… sauf si vous formulez votre requête en anglais. Tapez « prayer times neuilly sur seine » et vous retrouverez la fameuse box, à l’identique.
Voilà qui interroge. Google n’ayant pas communiqué sur le sujet et ne communiquant jamais ce genre de décisions, nous confie un expert reconnu du référencement, il est difficile de comprendre les raisons d’un tel changement. Joint par Al-Kanz, le service presse du géant américain lèvera peut-être rapidement le mystère.
Si la décision devait être entérinée et définitive, ce serait une bonne nouvelle pour les sites qui proposent les horaires de prières aux musulmans et dont le trafic a pu souffrir de cette concurrence impossible à battre.
Affaire à suivre.
