S’il est bien un secteur de l’économie islamique qui surprend à sa simple évocation, plus encore que la pharmaceutique ou celui du tourisme halal, c’est certainement celui des médias et loisirs. Et pourtant, c’est un marché de deux milliards d’individus qui n’a pas fini de croître.
En 2022, il s’élevait à 235 milliards d’euros (247 milliards de dollars). Selon les projections de DinarStandard, il devrait augmenter de quelque 100 milliards d’ici 2027, avec un taux de croissance moyen prévu de 6,8 %.
Revenons sur les données principales publiées dans le rapport du cabinet new-yorkais, State of the Global Islamic Economy (SGIE) 2023 – 2024.
Rappelons qu’afin d’évaluer l’efficacité et la performance d’un pays sur les différents marchés de l’économie islamique, le SGIE s’appuie sur les cinq indicateurs clés suivants : financier (financial), gouvernance (governance), sensibilisation (awareness), social, innovation.
Les cinq pays leaders sont :
– la Malaisie,
– Singapour,
– la Chine,
– le Qatar,
– le Royaume-Uni.
En termes de marché, les cinq premiers pays sont :
– la Turquie (25,5 milliards d’euros),
– les Etats-Unis (23,5 milliards d’euros),
– l’Indonésie (22,7 milliards d’euros),
– l’Arabie saoudite (13,4 milliards d’euros),
– le Pakistan (13,2 milliards d’euros).
S’agissant des investissements, de l’ordre de 4,7 milliards d’euros pour la période 2022-2023, le top cinq des pays est le suivant :
– l’Indonésie,
– la Turquie,
– les Emirats arabes unis,
– l’Iran,
– les Etats-Unis.
Pour plus de détails, téléchargez le SGIE en cliquant sur le lien suivant : State of the Global Islamic Economy 2023-2024.