Dans une enquête publiée le 7 février dernier, le site d’investigation Disclose accuse l’enseigne Decathlon de recourir à des sous-traitants chinois impliqués dans l’exploitation de travailleurs forcés ouïghours et dans le travail des enfants.
L’information n’est pas nouvelle, mais elle vient confirmer des révélations que Decathlon s’efforçait jusque-là de démentir, comme ce fut le cas en 2024, après la publication d’un rapport, fruit de la collaboration de plusieurs ONG de défense des Ouïghours et d’un centre de recherche rattaché à l’université Sheffield Hallam (Tailoring Responsibility: Tracing Apparel Supply Chains from the Uyghur Region to Europe).
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Contactée en mars dernier par Al-Kanz, l’entreprise de la famille Mulliez (Auchan, Leroy Merlin, Boulanger, Kiabi, etc.) nous assurait que ce « rapport, publié en décembre 2023, a été republié en février 2024 avec une mise à jour importante reconnaissant une erreur des auteurs du rapport initial. Dans cette nouvelle version du rapport, Decathlon n’est plus cité, comme d’autres entreprises » (sic).
Pourtant, l’enquête pour Disclose du journaliste Pierre Leibovici, avec Gabriel Garcia du magazine TV Cash Investigation, révèle sur la base d’images, de documents et de témoignages, à l’appui, que plusieurs fournisseurs de Decathlon en Chine recourraient toujours à de la main-d’œuvre ouïghoure, dont des enfants employés illégalement, dans des conditions de travail forcé.
Pour lire l’enquête du média Disclose dans son intégralité, cliquez sur le lien suivant : Decathlon profite du travail forcé des Ouïghours en Chine.