Après la défenestration lundi soir de Aissatou, jeune femme de 16 ans agressée le 12 août dernier à Trappes, le collectif contre l’islamophobie en France qui s’est rapidement rendu sur les lieux du drame publie cette nuit un communiqué de presse dans lequel il rapporte des propos mettant en cause de possibles pressions d’officiers de police. En voici la teneur.
La police est-elle responsable ?
Selon son propre témoignage confirmé par des proches, des pressions auraient été commises de la part d’officiers de police sur la jeune fille : la police l’aurait ainsi convoqué (« régulièrement » ?) au commissariat au sujet de son affaire en l’appelant directement sur son téléphone portable. Elle aurait ainsi été également traitée de « menteuse », et, à plusieurs reprises, sa version aurait été vigoureusement remise en cause.
La police a aussi convoqué ses amies proches mineures directement par téléphone en leur demandant de se présenter à Versailles.
Le Ccif s’interroge sur les méthodes employées par les forces de police et demande qu’une enquête soit ouverte afin de déterminer les éventuelles responsabilités dans cette affaire.
Est-ce la situation difficile d’une victime d’agression et les pressions exercées sur cette jeune fille qui avait plutôt besoin d’aide et de soutien psychologique, qui ont entrainé son malheureux geste ?
Le Ccif la soutient ainsi que sa famille, et espère qu’elle se rétablira rapidement. Nous les assurons de notre entier soutien et resterons près d’eux pour leur permettre de faire toute la lumière sur ce qui pourrait être une affaire dans l’affaire.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informer des suites.
Source : CCIF
Hasbuna Llâh wa ni`mal wakîl ! Je suis sûre qu’elle va vite se remettre in shâ’-Allâh, je l’ai trouvée très forte ma sha’-Allâh d’avoir témoigné, mais aussi de s’être courageusement défendue durant cette effroyable agression. Qu’Allâh la préserve et lui facilite cette très douloureuse épreuve, et châtie ces lâches, Allâhumma amîn.
Je prie pour cette jeune fille et sa famille. J espère de tout coeur que la lumière sera faite sur cette affaire.