Voilà plusieurs semaines que les femmes qui portent le voile sont malgré elles, et surtout sans elles, au coeur de l’actualité. Stigmatisation, démagogie, calomnies, mensonges et amalgames, ces dernières sont devenues le mal à combattre.
Premier ministre, ministre des Droits des femmes, députés de droite comme de gauche, éditocrates, chroniqueurs et autres experts autoproclamés, la liste des contempteurs est longue.
Comble de ces polémiques médiatico-politiques, les premières concernées ne sont jamais invitées à prendre part aux débats. TV, radio, sites d’information, les médias ne leur donnent pas la parole. Aberration si peu dénoncée tant il semble convenu que les femmes voilées n’ont pas à être entendues.
Dans son ouvrage, Des Voix derrière le voile, la journaliste Faïza Zerouala fait oeuvre salutaire : elle donne la parole à ces femmes. « On en parle sans cesse, on ne les entend jamais. Les femmes voilées ont la parole. » Le ton est donné.
Faïza Zerouala a écouté, puis a consigné le témoignage de dix femmes, qui toutes racontent et se racontent face à une journaliste qui s’efface complètement derrière ses interlocutrices.
Faïza Zerouala joue ainsi le rôle de porte-voix au sens premier du terme. On obtient in fine un album et dix paroles brutes consignées telles quelles, dix femmes voilées qui parlent. Et des lecteurs qui écoutent, enfin. Et découvrent derrière ce voile des vies qui ne se réduisent pas au tissu qui recouvre leur tête et que ces femmes, au parcours très différent les unes des autres, ont choisi de porter par conviction.
Un livre à lire et à faire lire.
Pour acheter la version numérique du livre, rendez-vous sur le site de l’éditeur Premier Parallèle : Des Voix derrière le voile, 5,99 euros.
Pour la version papier, cliquez sur le lien suivant : Des Voix derrière le voile.
Les croyants quels qu’ils soient ne sont pas que des croyants.
Qu’ils soient pratiquants ou pas, ils font partis intégrante de la société.
Ils sont dans tous les recoins de la société. Ils sont salariés, employeurs, chomeur, engagés ou apolitiques, femmes ou hommes, ermites ou conférenciers. Ils sont présents partout et dans tous les domaines. Et il ne pourra jamais en etre autrement. Il est donc absurde de vouloir faire croire comme le font certains médias qu’ils sont un monde à part.
Salem,
Un livre pour raconter ce que tout le monde sait déjà!
Ceux qui tirent à boulet rouge sur les femmes voilées savent en vérité qui se cachent derrière le voile.
Pour tuer son chien on dit qu’il a la rage.
Pour se débarrasser d’une frange de la population musulmane, il n’y a qu’a dresser le portrait d’une population archaïque, fanatique, délinquante et analphabète…
Ce livre ne sert à rien car il tombe dans l’oreille de sourds.
as-salâmu ‘alaykum
Non tout le monde ne sait pas déjà. Ce livre est utile.
Salem,
Selon moi ce livre ne sert à rien. Il ne fait qu’ouvrir des portes ouvertes. Une très faible partie des français ne connaissent pas qui se cache derrière les femmes voilées. La très grande majorité, n’a que faire des opinions des musulmans et des musulmanes. La grande majorité en a marre de nous, de notre présence sur le territoire national.
Il serait temps que l’on ouvre les yeux sur le degrés de haine qu’on la majorité des français vis à vis de notre communauté. Encore une fois j’ai l’impression qu’on essaye de s’inviter à une soirée dont on ne veut pas de nous!
Dans quel langue faut-il le dire s’il s’agit encore de parler?
as-salâmu ‘alaykum
Que faites-vous pour changer les choses ?
Lorsque l’on dit du foulard qu’il est signe extrémiste c’est désigner les musulmans comme étant des ennemis.
Il ne me semble pas que l’on puisse grand chose contre ça.
Personne ne peut démonter une telle assignation.
….Preuve en est le hijab day. Une initiative contre cette assignation à été condamnée.