Politiken, troisième quotidien danois en terme de lecteurs, vient de présenter ses excuses pour avoir reproduit les caricatures du Prophète (saws). Ces excuses font suite à un accord trouvé avec huit organisations qui représentent près de 100 000 descendants du Prophète (saws), lesquels vivent actuellement en Egypte, Lybie, Jordanie, Arabie saoudite, Palestine ou encore au Liban et au Qatar. Ce collectif a proposé un accord à l’amiable : l’abandon des poursuites judiciaires contre des excuses publiques. C’est chose faite.
Ci-après le communiqué de presse (en anglais) signé par
Issued by Mr. Toger Seidenfaden, Editor-in-Chief, on behalf of Politiken and Mr Faisal A.Z. Yamani, attorney-at-law, on behalf of his clients.
The Danish national daily newspaper Politiken and the directors of 8 organizations in Egypt, Libya, Qatar, Australia, Jordan, Saudi Arabia, Lebanon and Palestine that have 94,923 members, who are descendents of the Prophet Mohammed (the « Organisations ») have reached an understanding and settlement in the dispute between the Organisations and Politiken that arose out of Politiken’s reprinting of the cartoon drawing of the Prophet Mohammed (the « Cartoon Drawing »), created by Mr. Kurt Westergaard, and originally published by the newspaper Jyllands-Posten on 30 September 2005 together with 11 other drawings of the Prophet Mohammed (the « Dispute).
These drawings, and in particular Mr. Westergaard’s Cartoon Drawing, gave rise to civil unrest and demonstrations in many countries across the world, and in particular in Arab and Islamic countries, where the Cartoon Drawing was perceived as being defamatory of Islam and specifically of the Prophet.
Politiken reprinted Mr. Westergaard’s Cartoon Drawing as part of the newspaper’s news coverage and has never intended to offend Muslims in Denmark or elsewhere.
In a statement that is to be printed in Politiken’s print and online editions, Politiken recognizes and deplores that the reprinting of the Cartoon Drawing offended Muslims in Denmark and in other countries around the world and apologizes to anyone who was offended by the reprinting of the Cartoon Drawing.
The Organisations and clients represented by the Law Firm of Ahmed Zaki Yamani by attorney-at-law Mr. Faisal A. Z. Yamani, of Saudi Arabia, noting Politiken’s statement, confirm that the Dispute is settled, and agree not to pursue any legal or administrative action against Politiken.
Both parties express their satisfaction with this amicable understanding and settlement, and express the hope that it may in some degree contribute to defusing the present tense situation.
Both parties express their hope and conviction that the agreement may help improve the relationship between the Muslim world and Denmark and in particular the Danish media, and hope that other acts of dialogue and reconciliation may follow.
For further information contact:
Toger Seidenfaden
Executive Editor-in-Chief
PolitikenSource : Politiken
A qui le tour ?
Je sens qu’on va encore avoir droit au discours « La liberté d’expression a cédé devant les islamistes ».
On attend toujours la publication des caricatures sur l’Holocauste….
Averti,
moi pas.
As-salam ‘laleykom wa rahmatullah,
J’oubliais de préciser : Je respecte la souffrance des gens …mais » Un excès de caricature est préférable à un excès de censure » (Nicolas Sarkôzy)
as-salâmu ‘alaykum
Ce n’est pas Sarkozy qui définit nos valeurs. Ce n’est pas parce que ces caricatures nous blessent et nous indignent qu’il faut se réjouir de ces autres caricatures.
As-sallâùm ‘aleikom wa rahmatullah,
Je ne me réjouis pas des caricatures sur l’holocauste.La caricature, ça n’est pas pas dans mes références.
Je pointe du doigt les contradictions des défenseurs de la liberté d’expression à géométrie variable.
Wassalam.
Salam alaykum,
La démarche des plaignants me laisse perplexe, je ne vois pas au nom de quoi notre religion nous pousserait à quémander le pardon de ceux qui ont offensé notre Prophète sallallahu ‘alayhi wa sallam, et encore moins au nom de quoi nous devrions les attaquer en justice (devant un tribunal juge et partie à la fois au passage, puisque dirigé par des mécréants) pour obtenir réparation.
Je vois mal les Sahâbah attaquer en justice Abou Lahab et Abou Jahl devant un tribunal de Makkah pour avoir traité le Prophète sallallahu ‘alayhi wa sallâm de fou, menteur, poète, magicien et j’en passe.
Assalam ‘aleykom wa rahmatullah,
Quoinqu’on en dise , il y a des sujets qui ne peuvent pas être abordé de manière sereine ( histoire de la 2nde GM, crimes sioniste ) sans se voir subir des pressions du lobby d’une certaine communauté qui paraî t-il ne n’existe pas.
Un exemple récent : Le documentaire GAZAstrophe qui était programmé pour une diffusion sur France 4 a été finalement diffusé sur France Ô sur pression du CRIF.
J’espère que le relever ne fait pas de moi un « antisémite. »
Concernant ce journal danois :
je ne vois pas la logique à publier des caricatures offensentes pour les musulmans et s’en excuser plus tard ?
Le Jylland Posten n’a pas été condamné à ma connaissance.Leur droit à la caricature et au blasphème est reconnu chez eux.Pourquoi éviter un procès qu’ils ont toutes les chances de gagner ? Est-ce l’effet du Boycott ?
Et je rejoins l’avis Al-Majarrah,
C’est un aveu d’impuissance que 8 organisations de descendants du Prophète (SAS) viennent mendier des excuses hypocrites d’un journal qu reproduit des dessins dont il connait le caractère insultant pour les musulmans.
Il touche à ce qui a le plus d’importance pour nous, il faut leur répondre de la sorte.Qu’est ce qui est intouchable chez eux ?
La religion chrétienne, le Pape , Jésus ? Non ! ; Moîse , La Tohrah ? Non ! , L’histoire de la 2nde GM , L’Etat sioniste ? Oui !
Ibn Taymiya ra: ان من سب النبي من مسلم او كافر فانه يجب قتله
C’est un consensus (avec une nuance pour le dhimmi).
Mais bon, ça fait longtemps que l’action est pour certains complètement indépendante de la Foi (si on peut encore nommer ça de la Foi)
@ Averti,
Rien (à part peut être toi) ne t’empeche de faire ce que tu as à faire pour défendre l’honneur du prophète saws.
Aujourd’hui, sous prétexte de pseudo intellectualisation de tout et de rien, on n’agit plus.
Assalam ‘aleikom wa rahmatullah,
@ Green,
Rien ne t’empêche de me saluer quand tu t’adresse à moi.C’est le B.A. BA du comportement islamique
Concernant le Jihad, médite ce verset, il explique la réalité de ceux qui font feu de tout bois
N’as-tu pas su l’histoire des notables, parmi les enfants d’Israël, lorsqu’après Moïse ils dirent à un prophète à eux : « Désigne-nous un roi, pour que nous combattions dans le sentier de Dieu ». Il dit : « Et si vous ne combattez pas, quand le combat vous sera prescrit ? » Ils dirent : « Et qu’aurions nous à ne pas combattre dans le sentier de Dieu, alors qu’on nous a expulsés de nos maisons et qu’on a capturé nos enfants ? » Et quand le combat leur fut prescrit, ils tournèrent le dos, sauf un petit nombre d’entre eux. Et Dieu connaît bien les injustes
Il ne faut pas confondre précipitation et courage ni patience et lâcheté. Dans ma langue maternelle, il y a un dicton qui dit : »Ceux qui chauffent vite se refroidissent vite ».
Wassalam.
Assalamu Aleykum wa rahmatullah
Ce message s’adresse tout particulièrement à Al Majarrah et Averti. Ce matin même, bien avant de me connecter à internet, je lisais un livre qui s’appelle « introduction à la loi islamique » de Alhaji A.D.Ajijola, le livre est en anglais. Et comme je lisais son chapitre sur le développement des courts de justice basé sur la Shariah après la mort du prophète (SAW), il explique qu’il a fallut établir un système dans les califats, parce que les coutumes étaient toujours suivis par les locaux. Le pouvoir administratif et legislatif ne peuvent être séparés. Et il ajoute que les objectifs à l’époque était d’organiser les territoires récemment conquis, et de promulguer des lois pénales pour sanctionner les auteurs de poèmes satiriques dirigés contre les tribus rivales.
Peut être que c’est juste une coïncidence que j’ai lu ce passage juste ce matin, mais en tous cas, il me semble clair donc que nous ne pouvons laisser la satire s’attaquer à nos principes et valeurs fondamentales, comme nous ne pouvons nous même nous en prendre aux valeurs des autres.