Le mois de ramadan est un mois saint en islam. Un mois fondamental, si fondamental que le jeûne que les musulmans observent durant tout ce mois constitue l’un des piliers de l’islam (avec l’attestation de foi, la prière, la zakat et le hajj). Pendant ramadan, le croyant s’abstient de manger, de boire, d’avoir des relations sexuelles, de mal se comporter, de mal parler et s’interdit plus généralement tout comportement ou acte contraire aux bonnes mœurs. Cet effort sur soi-même vise, entre autres, à s’éduquer et à parfaire tant sa conduite que sa relation à Dieu.
Le mois de ramadan n’est pas et ne doit pas être le seul moment où le musulman s’emploie à s’améliorer. Au contraire, cet effort qui doit être quotidien, tous les jours de l’année, prend une coloration particulière pendant ramadan : il est le mois où l’on redoublera – c’est le cas de le dire – d’efforts. Concrètement, ramadan est un mois d’ascèse qui doit impérativement amener le croyant à la modération et à la tempérance. De fait, se goinfrer à l’heure de la rupture du jeûne est en totale contradiction avec l’esprit de ramadan. C’est malheureusement le lot quotidien de nombreux musulmans qui la nuit tombée s’empiffrent à n’en plus pouvoir bouger.
Qu’à cela ne tienne, ramadan est rentable, extrêmement rentable. Les marchands du temple le savent et en profitent, à l’instar de Pullman, qui sur son profil Facebook annonce des buffets somptueux pour l’iftar (rupture du jeûne).
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