Le Sénat examine les conditions de développement de la finance islamique en France
A l’initiative de MM. Jean Arthuis (UC, Mayenne), président de la commission des finances, et Philippe Marini (UMP, Oise), rapporteur général, le Sénat a examiné, à l’occasion de la discussion sur le collectif budgétaire pour 2008, les modalités permettant de lever un obstacle fiscal au développement de certains produits dits de « finance islamique ».
Cette initiative s’inscrit dans la continuité du rapport d’information « La finance islamique en France : quelles perspectives ? »[1], publié par la commission des finances, à la suite des tables rondes[2], organisées sur ce thème le 14 mai 2008.
Mettant en lumière les enjeux considérables que le développement de la finance islamique constituerait pour la France, ce rapport avait identifié les éventuels « frottements » juridiques ou fiscaux nécessitant des adaptations du droit positif français.
Le marché de la finance islamique, qui augmente de 11 % par an en moyenne, représente aujourd’hui de 500 à 600 milliards de dollars, et potentiellement 4.000 milliards de dollars.
Au regard du vif intérêt que suscite le développement de la finance islamique, et dans le souci d’instaurer un chaînage vertueux entre le contrôle et la législation, le Sénat entend promouvoir sur la place de Paris ce marché en plein essor.
Si la France a aujourd’hui toutes les capacités juridiques et institutionnelles pour proposer des gammes de produits de finance islamique et permettre aux banques de réaliser des opérations conformes à ses principes, quelques frottements juridiques et fiscaux perdurent néanmoins.
Il a donc été proposé que la rémunération de certains produits puisse, dans certaines conditions, être fiscalement traitée comme des intérêts. Il s’agit de la rémunération versée pour des titres ou prêts participatifs, des prêts indexés sur des actifs, ou des opérations d’achat/revente sur une courte période (murabaha).
M. Eric Woerth, ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, a indiqué en séance que des éléments de doctrine fiscale, de nature à lever ces obstacles, étaient désormais consultables sur le site du ministère. Ces précisions ont satisfait la commission des finances.
Contact presse : Olivier Graftieaux 01 42 34 25 38 o.graftieaux@senat.fr
[1] Rapport d’information n° 329 du 14 mai 2008 (2007-2008), disponible à l’adresse suivante : http://www.senat.fr/noticerap/2007/r07-329-notice.html.
[2] Pour consulter la vidéo des tables rondes : http://www.senat.fr/evenement/finance_islamique/index.htmlCrédit : Sénat.fr
as-salâmu ‘alaykum Al Kanz. Pourquoi ne pas publier les coordonnées des principales banques opérant en France afin que vos lecteurs puissent les contacter et leur montrer que la demande existe. Cela les incitera peut-être à se lancer dans la finance islamique.
as-salâmu ‘alaykum
Ce qui sera plus productif, c’est d’être représenté par l’Aidimm (http://www.aidimm.com). Elle vise 10 000 adhérents. Avec une telle force de frappe, elle fera autorité et sera entendue (elle est déjà entendue par les acteurs financiers). Donc adhérons. C’est 10 euros l’année, soit une pécadille. Et faisons adhérer nos proches. 5-10 adhésions via une personne et on arrivera rapidement à 10 000 in châ’a-Llâh : http://aidimm.com/pc_art_read.php?ai=41
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Rachid, je viens de voir votre message : c’est ce qu’on essaie de faire régulièrement 🙂