Ça se passe en bas de chez toi. Tous les jours. Toutes les nuits. Ça touche des êtres humains : des hommes, des femmes et des enfants. Ça s’appelle la « crise du logement », mais en vérité nul besoin de trouver un nom savant à une misère qui ne l’est pas : je te parle de souffrance au quotidien, de l’indignité moderne, de l’histoire d’hommes et femmes qui vivent dans la rue pendant que tu reprends du dessert en dissertant de la crise, les joues rougies d’être repu.
Ces gens qui dorment dehors, ils ont un prénom comme toi. Un cœur, comme toi. Des larmes, comme toi, mais pas de toit. Pas d’eau chaude. Pas de toilettes. Pas de chauffage ni de baignoire. Pas de lit ni de fer à repasser. Pas d’évier. Pas de droits. Mais ils ont des devoirs. En premier lieu, celui de partir …loin de nos yeux, puisqu’ils sont déjà si loin de nos cœurs.
Au fil du temps, on se dédouane de la misère des autres.
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Mashaallah, la plume de ce frère est toujours aussi poignante et talentueuse. Qu’Allah récompense Marwan et soutienne tous ces opprimés que l’on oublie trop souvent.
salam alaykoum
Je jure par Allah que je suis parti à leur rencontre pour leur donner la zakat de l’aid avant la fin du ramadan, je suis arrivé avec le sourire et je suis reparti en larmes, des larmes pire qu’un bébé… c’est extraordinaire de voir ça de ses propres yeux… le darfour à 5 minutes de chez soi !
salam alaykoum,
Et pour ajouter un peu d’eau à ton moulin.
http://www.acrimed.org/article3708.html
Salem
Qu’Allah les soulage de cette misère Insha Allah !
K.
qu’allah nous pardonne et nous guide. Ce genre de situation en province est un plus rare et heureusement car ici c’est plein de fashos. Quoi qu’il en soit notre oumma est malade et l’individualisme a fait des ravages dans notre oumma et dire que le prophete sws nous indique » nul n’est croyant si il n’aime pas pour son frere ce qu’il aime pour lui meme » qu’allah nous pardonne ca fait mal
Salaam alaikum,
Barak Allahufikum pour vos commentaires.
Je pense que ce dont ils ont besoin, ce n’est pas de nourriture (beaucoup travaillent et des assos leur ramènent des réserves) mais de du’as, y compris pour le frère qui les aide et les soutient depuis le début dans la plus grande discrétion et sans la moindre reconnaissance.
Salamu aleykum,
il ne faut pas fermer les yeux, il faut les soutenir, par les dohas biensur, mais aussi par les actes; meme s’ ils ont des revenus, un bon (grand) plat cuisiné dans une cuisine digne de ce nom fait plaisir à tout le monde, quelques visites, des couvertures ou des vetements chauds pour les plus démunis, des chaussettes, des chaussures, il y a de quoi faire;
il y a les réfugiés de la Tour Balzac, mais il y a aussi les malheureux dans les rues, les roms, les afghans… Si vous ouvrez les yeux le soir dans les rues de Paris, mais cela doit etre la meme chose partout en France, vous rencontrerez des gens qui ont besoin de notre solidarité à tous les coins de rue;
Les dohas ne suffisent pas, les musulmans ont le devoir de se mobiliser par les actes, notre religion nous le demande; les frères et soeurs qui travaillent dans la rue ne sont pas assez nombreux, ils ont besoin de coeurs, de bras, et de tout ce qui peut donner un peu de chaleur à ceux qui en ont besoin.
Il faut y aller, il faut leur rendre visite, ainsi comprendrez-vous mieux la situation incha Allah… C’ est un grand enseignement.
Salamu aleykum